Sommaire : Sciences: Sciences: Science:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Plomb

school age children in Kenya, dans Science of The Total Environment, vol. 393, n o 2-3, 15 avril 2008, p. 376


http://fr.wikipedia.org/wiki/Environnement_et_religion

La doctrine sociale de l'Église comporte des recommandations sur la sauvegarde de l'environnement. 12

n°37#Compendium de la doctrine sociale de l'Eglise, dixième chapitre, sauvegarder l'environnement#Antenne Pax Christi


http://fr.wikipedia.org/wiki/Cadmium

scientifiques et technologiques Rapport du CSTEE européen sur les risques sanitaires et environnementaux induites par l'utilisation de cadmium comme colorant ou additif stabilisant de certains polymères et pour le traitement de surface("The risks to


http://fr.wikipedia.org/wiki/Agriculture

ainsi que des eaux côtières (Robert J. Diaz et Rutger Rosenberg, in Science 15 August 2008:

dont la surface a doublé tous les 10 ans depuis 1960 (Robert J. Diaz et Rutger Rosenberg, in Science 15 August 2008:

qui se recoupe avec des domaines tels la botanique, la zootechnie, la phytotechnie, les sciences alimentaires, la géologie, la pédologie, l'hydrologie, la microbiologie, les biotechnologies, l'économie, les statistiques, la sociologie.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Osmose_inverse

Ces petits osmoseurs ont un débit théorique journalier très faible (50,75 ou 100 GPD soit 190,290 ou 380 litres par jour.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz%C3%A9ification

Institute of Science modifier Notes et références modifier Notes #Cf. pour l'histoire du gazogène:(


http://fr.wikipedia.org/wiki/Dioxyde_de_carbone

mettant à mal la théorie du phlogiston encore enseignée à cette époque. Il observa que celui-ci est plus dense que l'air et

Le comportement et les impacts de ce gaz dans l'air font l'objet d'une recherche active. 500 scientifiques ont été conviés à Iéna, en Allemagne,


http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:Sciences_de_la_Terre_et_de_l%27Univers

Les sciences de la terre et de l'Univers regroupent les sciences dont les objets d'étude sont la Planète terre, son atmosphère et ses océans.

L'expansion de l'Univers est une conséquence générique des lois de la relativité générale. Le forage sg3, à Zapoliarny, est le plus profond forage jamais réalisé,

#pédologie#pétrographie#pétrologie#sciences de la terre#sciences de l'Univers#sédimentologie#stratigraphie#structure terrestre#volcanologie #Sciences de la terre (Liste des catégories)# Sciences de l'Univers (Liste des catégories) ébauche géologie#ébauche minéralogie#ébauche climat#ébauche astronomie

Modifier Image du mois La faille de San andreas Modifier Actualité Le 12 janvier 2010 a lieu le tremblement de terre de 2010 à Haïti Le 6 avril 2009 a lieu le séisme de l'Aquila en Italie Le 27 septembre 2007:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Effets_des_croissances_d%C3%A9mographique_et_%C3%A9conomique_sur_l%27environnement

2. 1. 1 Vision catastrophique 2. 1. 2 Théories de la croissance endogène 2. 1. 3 Sur le long terme 3 Croissance et ressources naturelles 3. 1

Une vision de la croissance comme un processus de nature catastrophique, au sens de la théorie des catastrophes.

modifier Théories de la croissance endogène Une vision de la croissance comme une progression, où les crises (ou les étapes) sont des accidents,

vision incarnée par les nouvelles théories de la croissance, dites aussi théories de la croissance endogène

Ce qu'il est convenu d'appeler la théorie néo-classique de la croissance optimale s'est centrée à l'origine sur la deuxième catégorie de facteurs de croissance:

et une accélération transitoire de la croissance est parfaitement concevable dans cette théorie. Par ailleurs, la croissance observée est due probablement au progrès technique

le niveau d'éducation (ou de capital humain) et le niveau des connaissances scientifiques et techniques.

Croissance économique Étude scientifique de l'environnement Économie de l'environnement Catégories cachées: Article manquant de référence depuis juillet 2007 Article à vérifier Article à référence nécessaire Portail:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_de_la_terre

La Science et les Sciences Généralités Connaissance Théorie Savoir Classification des sciences Science empirique sciences exactes Sciences dures sciences molles Science de la nature sciences humaines et sociales Science appliquée Science fondamentale Science formelle

Amélioration des sciences Vie scientifique Personnes: Chercheur Communauté scientifique Savoir: Découverte Progrès Diffusion du savoir:

Congrès Publication (Revue Vulgarisation) Recherche scientifique: Valorisation Laboratoire Financement Histoire des sciences: Histoire des sciences (discipline) Fin de la science

Méthode scientifique scientificité Observation Méthode expérimentale Histoire de la méthode scientifique Axiome Hypothèse Modèle scientifique Théorie Épistémologie:

Rationalisme Positivisme Constructivisme Empirisme Réfutabilité Scientisme Philosophie des sciences Phénoménologie Sociologie des sciences Typologie épistémologique Théorie de la connaissance Divers:

Simulation informatique Bibliométrie et scientométrie Voir aussi Catégories: Sciences Portails scientifiques Portails: Sciences (sous-portails

Cette boîte: voir#disc.##mod Les sciences de la terre regroupent les sciences dont l'objet est l'étude de la Terre (lithosphère, hydrosphère et atmosphère) et de son environnement spatial;

en tant que planète, la Terre sert de modèle à l'étude d'autres planètes dites telluriques.

Depuis que des sondes spatiales permettent d'explorer d'autres objets du système solaire, la planétologie est classée aussi parmi les sciences de la terre.

Celle-ci étudie notamment la Lune, les planètes et leurs satellites naturels, les astéroïdes, les météorites et les comètes.

On parle plus généralement des sciences de la terre et de l'Univers Sommaire 1 Principaux domaines 1. 1 Sciences géologiques 1. 2 Sciences géodésiques et géophysiques 1. 3 Science météorologique 1. 4 Sciences du Vivant

2 Voir aussi 2. 1 Articles connexes 3 Liens externes modifier Principaux domaines modifier Sciences géologiques

La géologie est la science qui, historiquement, s'occupait de la description et de l'histoire des couches externes de la Terre.

Elle s'intéresse traditionnellement à la composition, à la structure et à l'évolution de la surface et des couches superficielles de la croûte qui,

au cours des processus géologiques, sont enfouies tantôt sous la surface, tantôt exposées à la surface. Depuis le milieu des années 1960, avec l'avènement de la tectonique des plaques par une méthode géophysique (magnétisme des roches), approuvant l'ancienne théorie de la dérive des continents d'Alfred Wegener

les géologues ont trouvé un cadre plus général et plus approprié dans lequel placer et interpréter leurs observations.

Le résultat en est que les géologues s'intéressent maintenant aussi à des zones plus profondes de la croûte et du manteau de la Terre,

qui avant 1965 furent essentiellement l'apanage des géophysiciens. Il en résulte un brassage des idées profitables pour l'ensemble des sciences de la terre

Les sciences géologiques, organisées à l'échelle mondiale dans L'union internationale des sciences géologiques, comprennent plusieurs disciplines

est la science qui étudie les déformations de la Terre et les structures de l'écorce terrestre produites par des mouvements orogéniques, éventuellement par les mouvements des plaques terrestres;

la pétrologie ou la pétrographie constituent la science des roches; elles s'intéressent à l'origine, à la formation et à l'évolution des roches,

le plus souvent, on range la géomorphologie parmi les sciences géographiques plutôt que géologiques, car c'est l'une des branches de la géographie physique;

cette dernière étant classée plutôt parmi les sciences géophysiques (sciences des couches-limites); elle possède de nombreuses relations avec la karstologie, science

qui traite des milieux karstiques, de la formation des grottes et de la circulation des eaux souterraines;

laquelle reçoit en retour des informations très précieuses de ces sciences; la limnologie s'intéresse à l'étude des eaux continentales et des organismes

elle concerne à la fois les sciences géologiques et les sciences biologiques; de même, la pédologie, qui constitue la science des sols,

est une discipline aux frontières de la géologie (étude de l'altération des roches, évolution mécanique et chimique des sols) et de la biologie (rôle des organismes dans l'altération de la roche mère et l'évolution du sol

on la classe à la fois parmi les sciences géologiques et parmi les sciences géophysiques, de même d'ailleurs que la géochimie

ou un de ses constituants. la pédologie (sciences du sol) étudie les différents composants du sol, leurs caractéristiques morphologiques, minéralogiques,

physico-chimiques. modifier Sciences géodésiques et géophysiques Article détaillé: Géophysique La géodésie et la géophysique sont des sciences

qui étudient la Terre par des méthodes mathématiques et physiques. Elles sont regroupées officiellement dans le cadre de L'union géodésique et géophysique internationale,

sismologie et physique de l'intérieur de la Terre, volcanologie et chimie de l'intérieur de la Terre. géodésie, sciences physiques de l'océan (océanologie), sciences hydrologiques, géomagnétisme et aéronomie spatiale, météorologie et sciences de

l'atmosphère modifier Science météorologique Le but de la météorologie est de trouver les lois régissant la dynamique du fluide

La météorologie étant une branche de la physique, la théorie des fluides, le calcul des forces et la thermodynamique sont mises à profit pour expliquer le comportement de l'atmosphère

modifier Sciences du Vivant L'écologie étudie les interactions entre la Terre et le vivant


http://fr.wikipedia.org/wiki/Nitrate

Son ouvrage a été critiqué également par la communauté scientifique lors de la Conférence régionale de l'environnement de 1997 9 qui a reproché la légèreté de son étude.

que les nouveaux éléments scientifiques ont démentie. Il indique également que La consommation du nitrate est totalement inoffensive chez l'homme

Selon le docteur David Servan-Schreiber, les études scientifiques montrent depuis quelques années qu'un taux trop important de nitrates dans l'eau consommée augmente le risque de cancer 13

1996, Institut Scientifique et Technique de l'Environnement, ISBN 2-9520087-1-X#Actualité des élevages:

Nitrates et pollutions Décembre 2003 AVIS DU CONSEIL SCIENTIFIQUE Janvier 1994 Institut de l'environnement, ISTE-Association (Nombreux articles sur les Nitrates) 1 Nitrates:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Qualit%C3%A9_de_l%27eau

Elles découlent de travaux scientifiques, appuyés sur des expériences, généralemnet sur l'animal, ou découlant de données épidémiologiques,


http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_m%C3%A9tiers_de_l%27environnement

Les sciences de l'environnement biophysique et les sciences humaines et sociales sont sollicitées de plus en plus conjointement, avec parfois de nouvelles demandes (éthique environnementale,

Les formations en sciences ont fourni des spécialistes et généralistes reconnus, mais également le travail de terrain (gestion et restauration d'habitats, évaluation environnementale


http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Ky%C5%8Dto

En raison du lien direct avec la politique énergétique, les données scientifiques concernant le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre (et tout particulièrement le CO 2) ont été très controversées.

Afin d'asseoir les débats sur une base scientifique solide et indépendante, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l'environnement.

Le GIEC réunit les plus grands scientifiques mondiaux sur la question du climat. Sa mission générale est de procéder à un examen critique de la littérature scientifique mondiale publiée

afin d'en dégager une synthèse pertinente pour éclairer les décideurs. Le GIEC publie des rapports environ tous les cinq ans.

Grâce à lui, les connaissances scientifiques sur le changement climatique ont été relayées largement vers l'opinion publique Le GIEC a produit quatre rapports d'évaluation

Selon des chercheurs des universités de Berkeley et San diego, La chine a dépassé sans doute les émissions de CO 2 des USA dès 2006 16

les objectifs théoriques annoncés sont une diminution de 11%avant 2010 et 87%avant 2050 18

Depuis sa création, le traité est remis en cause par divers lobbies ou scientifiques qui considèrent que le réchauffement climatique n'est pas d'origine humaine

qui soutient cette théorie controversée et qui présente l'activité solaire comme la principale cause du réchauffement 24

L'Institut économique Molinari a repris cette théorie dans son rapport Les coûts économiques et l'inefficacité du protocole de kyoto 25

Les théories météorologiques mathématiques le confirment. Donc, prudence. 26. Il dénonce ceux qui font d'une question scientifique non tranchée leurs fonds de commerce:

En attendant, l'écologie de l'impuissance protestataire est devenue un business très lucratif pour quelques-uns!.Le glaciologue Robert Vivian se montre également sceptique 27.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Kyoto

En raison du lien direct avec la politique énergétique, les données scientifiques concernant le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre (et tout particulièrement le CO 2) ont été très controversées.

Afin d'asseoir les débats sur une base scientifique solide et indépendante, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l'environnement.

Le GIEC réunit les plus grands scientifiques mondiaux sur la question du climat. Sa mission générale est de procéder à un examen critique de la littérature scientifique mondiale publiée

afin d'en dégager une synthèse pertinente pour éclairer les décideurs. Le GIEC publie des rapports environ tous les cinq ans.

Grâce à lui, les connaissances scientifiques sur le changement climatique ont été relayées largement vers l'opinion publique Le GIEC a produit quatre rapports d'évaluation

Selon des chercheurs des universités de Berkeley et San diego, La chine a dépassé sans doute les émissions de CO 2 des USA dès 2006 16

les objectifs théoriques annoncés sont une diminution de 11%avant 2010 et 87%avant 2050 18

Depuis sa création, le traité est remis en cause par divers lobbies ou scientifiques qui considèrent que le réchauffement climatique n'est pas d'origine humaine

qui soutient cette théorie controversée et qui présente l'activité solaire comme la principale cause du réchauffement 24

L'Institut économique Molinari a repris cette théorie dans son rapport Les coûts économiques et l'inefficacité du protocole de kyoto 25

Les théories météorologiques mathématiques le confirment. Donc, prudence. 26. Il dénonce ceux qui font d'une question scientifique non tranchée leurs fonds de commerce:

En attendant, l'écologie de l'impuissance protestataire est devenue un business très lucratif pour quelques-uns!.Le glaciologue Robert Vivian se montre également sceptique 27.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_de_l%27holoc%C3%A8ne

Une alternative de la théorie de la responsabilité humaine est la théorie du météorite hypothétique de Tollman, une théorie controversée

#mais les débats scientifiques continuent pour ce qui concerne l'intervalle exact modifier Extinctions plus récentes

Largest mass extinction in 65 million years underway, scientists say L'extinction actuelle semble plus marquante

De nombreuses études scientifiques depuis lors#telles que le rapport 2004 du journal Nature 9 ainsi que celles des 10#000 scientifiques qui contribuent à La liste rouge de l'UICN annuelle de L'union internationale pour la conservation de la nature des espèces

Peter Raven, ancien président de l'Association Américaine pour l'Avancée de la Science, déclare dans l'avant-propos de leur publication AAAS Atlas of Population and Environment 10:"

the Causes of Late Pleistocene Extinctions on the Continents, dans Science, vol. 306, n o 5693,

Science 267,1123#1131. en) Steadman, D. W.,Martin, P s.,2003. The late Quaternary extinction and future resurrection of birds on Pacific islands.

Earth-Science Reviews 61,133#147 (en) E. C. Pielou, After the Ice Age: the return of life to glaciated North america, 1991 (en) A. Vilhena Vialou, Pré-historia do Mato grosso, Vol. 1.,Santa Elina 2005, EDUSP,


http://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se

plusieurs scientifiques mettent en évidence les notions de respiration et de production d'oxygène par les plantes et l'importance de la lumière dans ce dernier phénomène.

#Les océans subropicaux aussi sont producteurs d'oxygène Science et Avenir, mars 2008, page 19.#

integrating terrestrial and oceanic components, dans Science (journal), vol. 281, n o 5374, July 1998, p. 237#40 lien PMID, lien DOI

au Japon et http://www. techno-science. net/?/onglet=news&news=3859 (résultat à confirmer par une publication


http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8mes

qui tend à évoluer vers un état théorique stable, dit climacique, tout en étant capable d'évolution et d'adaptation au contexte écologique et abiotique.

La plupart des scientifiques s'accordent à dire que plus de 50%des espèces végétales et animales du globe sont concentrées dans les forêts tropicales.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A8ne_sulfur%C3%A9

Les chercheurs n'ont noté aucun effet secondaire évident. Cela indique qu'il est possible de baisser le niveau métabolique à la demande,

ceci n'est pas Walt disney sur Agence Science-Presse#Des boules puantes mettent des souris en animation suspendue sur Futura-sciences#Gaz mortel au levant, Le quotidien du médecin n°8376,23-05-2008#Le figaro


http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me

qui tend à évoluer vers un état théorique stable, dit climacique, tout en étant capable d'évolution et d'adaptation au contexte écologique et abiotique.

La plupart des scientifiques s'accordent à dire que plus de 50%des espèces végétales et animales du globe sont concentrées dans les forêts tropicales.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%C3%A9

Par ailleurs, l'hygiénisme moral (à ne pas confondre avec la médecine alternative créée par Herbert Shelton) est la doctrine selon laquelle:

de plus un processus de consultation a été initié. le plan d'action vise à faire le point sur les connaissances scientifiques existantes


http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_naturelles

Elle a de plus beaucoup évolué depuis les années 1970 accompagnant les avancées de la connaissance scientifique

Pour les théories économiques dominantes, tout se passe comme si les ressources naturelles étaient inépuisables Or nous savons maintenant que le progrès technique,


http://fr.wikipedia.org/wiki/Arctique

cette région est considérée par les chercheurs comme le premier indicateur des modifications futures du climat

la Norvège et le Canada ont mis en commun leur travail scientifique en géologie de l'Arctique

Les données scientifiques sont encore insuffisantes et ne permettent pas d'établir une estimation précise Il est important de développer un dialogue entre les nouveaux acteurs de la région,

Des centaines de scientifiques et de spécialistes de l'Arctique ont compilé de nombreuses informations modifier Intérêt stratégique

l'exploration de l'Arctique canadien#Essai historique, illustré à l'aide de cartes, de gravures et de photographies d'époque Mission Arctique#Mission Arctique est une expédition scientifique au coeur de l'Arctique et du passage du Nord-ouest.

Expédition en Arctique#Mission au Pôle nord à bord du navire Polarstern Recherches polaires#Actualités de la Recherche scientifique aux pôles Arcticnet réseau de Centres d'excellence qui regroupe des scientifiques en sciences naturelles, en sciences de la santé et en sciences sociales


http://fr.wikipedia.org/wiki/Poussi%C3%A8re

Selon certains chercheurs de l'Université de Bristol et de l'University College de Londres en Angleterre, l'exposition à une certaine espèce de bactéries présentes dans la poussière agirait sur notre santé mentale.

et de l'Univers Portail des sciences des matériaux Ce document provient de http://fr. wikipedia. org/wiki/Poussi%C3%A8re

Géomorphologie dynamique Pollution Science des matériaux Catégories cachées: Article à référence nécessaire Article avec une section anecdotique Portail:


http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9opolitique

puis dans un ouvrage, Stormakterna 4. Pour son auteur, la géopolitique est la science de l'État comme organisme géographique ou comme entité dans l'espace:

La géopolitique allemande#ou Geopolitik#repose sur les approches théoriques de Ratzel (1844-1904), qui donnera naissance à l'École de Berlin.

C'est la théorie des despotismes orientaux, grande thèse de géopolitique. L'École américaine#ou École de Berkeley-s'est intéressée toujours à la dimension culturelle

Cette École définit la puissance anglaise par la domination des mers ou océans (théorie de l'empire maritime.

Dans l'entre-deux guerre, l'amiral Raoul Castex (1878-1968) synthétise la stratégie navale dans son ouvrage à portée géopolitique Théories stratégiques (1929

les relations internationales, appuyées sur la théorie du droit international; la sociologie politique, sociologie des relations internationales 10.

La géopolitique, après avoir été bannie comme savoir scientifique, a retrouvé une nouvelle légitimité d'approche à la suite des différents conflits

Guerre sainte Guerre froide Liste des doctrines géopolitiques Géopolitique du pétrole Aujourd'hui Territoire Frontière et Liste de territoires contestés Mondialisation Ressources

en) Diploweb. com, site géopolitique francophone, dirigé par Pierre Verluise (chercheur à l'IRIS) Theory Talks publie entretiens avec des professeurs spécialisés en géopolitique (en) Strategicgroup,


http://fr.wikipedia.org/wiki/PNUE

De la sauvegarde des écosystèmes terrestres et atmosphériques à la promotion de la science environnementale, il élabore également des moyens de préventions et de réponses rapides aux désastres environnementaux

les rapports annuels du PNUE, des rapports scientifiques des romans des magazines: Notre planète, et Tunza (le magazine du PNUE pour les jeunes) une lettre d'information:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_des_Nations_unies_pour_l%27environnement

De la sauvegarde des écosystèmes terrestres et atmosphériques à la promotion de la science environnementale, il élabore également des moyens de préventions et de réponses rapides aux désastres environnementaux

les rapports annuels du PNUE, des rapports scientifiques des romans des magazines: Notre planète, et Tunza (le magazine du PNUE pour les jeunes) une lettre d'information:


http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9decine_environnementale

associant la médecine, les sciences de l'environnement, la chimie et d'autres disciplines Cette discipline peut avoir une dimension prospective

aussi d'associer en amont les chercheurs, de manière à intégrer les éléments leur étant utiles, dès la mise en place d'une base de données administrative

Pour ces raisons, les chercheurs doivent donc souvent faire un lourd et long travail d'harmonisation des données, d'extrapolation et/ou d'estimations de données manquantes, de changement d'unité et d'échelles spatiale et/ou temporelle

Ceci implique d'utiliser des modèles avec des taux d'approximation parfois encore très élevés par rapport à un idéal théorique possible.

ce qui nécessite une coopération entre gestionnaires de bases de données. permettre aux chercheurs un meilleur accès aux statistiques sociodémographiques


http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactivit%C3%A9

La nature des lois physiques permettant de calculer les parcours ou l'atténuation des rayonnements dans la matière est différente selon les rayonnements considérés

les lois physiques qui traduisent le parcours des rayonnements alpha et bêta montrent qu'au delà d'une certaine distance,

par des chercheurs du CNRS) Articles de février et mars 1896 d'Henri Becquerel, et analyse de ces articles sur le site Bibnum La découverte de la radioactivité artificielle, texte de 1935 de Joliot,


http://fr.wikipedia.org/wiki/Houille

lire en ligne#Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), voire 2007 selon des scientifiques américains:


http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9croissance_soutenable

pays du Sud 3. 2 Dématérialisation de l'économie 3. 3 Critiques sur le plan physique et scientifique 3. 3. 1 Destruction créatrice 3. 3. 2

Confiance dans les progrès de la science (scientisme) 3. 3. 3 Critique de Georgescu-Roegen 3. 3. 4 Critique marxiste 3. 4 Opinion de la classe politique ou médiatique

Le concept de décroissance trouve son fondement théorique chez différents écrits et penseurs du XX e siècle.

Parmi les pères de la décroissance, on peut trouver le Club de rome et Nicholas Georgescu-Roegen sur des aspects théoriques et techniques,

les amènent à trouver dans les écrits de Gandhi une base théorique à leur réflexion sur la place de chacun dans la société

En 1968, le Club de rome commande à une équipe de chercheurs du Massachusetts institute of technology un rapport pour préconiser des solutions pratiques aux problèmes planétaires.

et son principal théoricien 3. Il publie en 1971 un ouvrage titré The Entropy Law and the Economic Process.

La théorie appelée bioéconomie telle qu'exprimée par Nicholas Georgescu-Roegen dans The Entropy law and the Economic Process (1971) fait partie des fondements de la décroissance, tout comme les critiques de l'industrialisation

que scientifiques, a conduit les économistes à créer des indicateurs ne prenant en compte que les aspects mesurables des richesses

aussi grossière que l'a été l'évolutionnisme social, théorie qui a prévalu aux temps de la colonisation

Paul Ariès est l'un des principaux théoriciens de ce courant avec sa proposition de nouveau paradigme de gratuité de l'usage et de renchérissement du mésusage.

Si le modèle théorisé par les partisans de la décroissance, passant en grande partie par une relocalisation complète des activités économiques,

que les théories sur la décroissance portent au contraire sur la mesure de la croissance modifier Critiques sur le plan économique

Les principales théories macroéconomiques 43 estiment que dans une économie de marché, l'allocation des ressources est guidée par les mécanismes de prix 44, système d'allocation bien plus efficace

Selon Robert Solow et Joseph Eugene Stiglitz, répondant directement au défi posé par la théorie de Nicholas Georgescu-Roegen,

La théorie de la croissance endogène considère que les facteurs humains, la connaissance et l'innovation technique prennnent le relais d'une croissance basée sur des facteurs matériels

modifier Critiques sur le plan physique et scientifique modifier Destruction créatrice Le concept économique de la décroissance est fondé sur l'hypothèse

Cette théorie a été fondée par l'économiste Joseph Schumpeter en 1911, dans son ouvrage Théorie de l'évolution économique:

modifier Confiance dans les progrès de la science (scientisme Évolution de l'intensité énergétique des grandes économies mondiales depuis 1980

L'argument de l'intensité énergétique est affaibli par la stagnation de l'intensité carbonique récemment mise en évidence par les chercheurs du Global Carbon Project 65 précision nécessaire

L'économiste roumain Georgescu-Roegen a fondé sa théorie bioéconomique sur une interprétation de la seconde loi de la thermodynamique pour s'opposer à une croissance matérielle et énergétique illimitée, invitant à une décroissance économique.

Le psychanalyste Jean Zin estime que cette analogie contredit l'analyse scientifique des phénomènes d'émergence

toutefois par le point de vue de Serge Latouche, théoricien de la décroissance qui affirme qu l'on pourrait paradoxalement présenter la décroissance comme un projet radicalement marxiste.

Entropia (revue d'étude théorique et politique de la décroissance, Passerelle Eco ou encore L'Âge de faire.

Jean-marie Harribey, Les théories de la décroissance: enjeux et limites, Cahiers français, Développement et environnement, n o 337, mars-avril 2007, p. 2026.

et notamment dans son histoire de La Mécanique, par le philosophe des sciences autrichien Ernst Mach, suivi d'ailleurs sur ce point par Karl Pearson.#pdf Nicholas Georgescu-Roegen, La décroissance.

Décroissance Croissance économique Socioéconomie Développement durable Changement climatique Politique économique Théorie économique Économie du développement Catégories cachées: Article à référence nécessaire Article à référence souhaitée Page utilisant un modèle obsolète Portail:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Science

Science-Wikipédia Science Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre Aller à: Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir Science (homonymie

Allégorie de la Science par Jules Blanchard. Située sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris

La science (latin scientia, connaissance) est, d'après le dictionnaire Le Robert, Ce que l'on sait pour l'avoir appris,

ce que l'on tient pour vrai au sens large. L'ensemble de connaissances, d'études d'une valeur universelle, caractérisées par un objet (domaine) et une méthode déterminés,

et fondées sur des relations objectives vérifiables sens restreint 1 La volonté de la communauté scientifique, garante des sciences, est de produire des connaissances scientifiques à partir de méthodes d'investigation rigoureuses, vérifiables et reproductibles.

Quant aux méthodes scientifiques et aux valeurs scientifiques, elles sont produit à la fois le et l'outil de production de ces connaissances et se caractérisent par leur but,

qui consiste à permettre de comprendre et d'expliquer le monde et ses phénomènes de la manière la plus élémentaire possible#c'est-à-dire de produire des connaissances se rapprochant le plus possible des faits observables.

la science est ouverte à la critique et les connaissances scientifiques, ainsi que les méthodes, sont toujours ouvertes à la révision.

La science est liée historiquement à la philosophie. Dominique Lecourt écrit ainsi qu'il existe un lien constitutif unissant aux sciences ce mode particulier de penser qu'est la philosophie.

C'est bien en effet parce que quelques penseurs en Ionie dès le VII e siècle av.

que l'on pouvait expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles qu'ont été produites les premières connaissances scientifiques 2. Dominique Lecourt explique

ainsi que les premiers philosophes ont été amenés à faire de la science (sans que les deux ne soient confondues

La science se compose d'un ensemble de disciplines particulières dont chacune porte sur un domaine particulier du savoir scientifique.

Il s'agit par exemple des mathématiques, de la chimie, de la physique, de la biologie, de la mécanique, de l'optique, de la pharmacie, de l'astronomie, de l'archéologie, de l'économie, de la sociologie, etc.

car il n'existe aucun découpage de la science en disciplines disctinctes qui ne soit pas conventionnel.

et les disciplines scientifiques peuvent elles-mêmes être découpées en sous-disciplines, également de manière plus ou moins conventionnelle. Chacune de ces disciplines constitue une science particulière

La Science et les Sciences Généralités Connaissance Théorie Savoir Classification des sciences Science empirique sciences exactes Sciences dures sciences molles Science de la nature sciences humaines et sociales Science appliquée Science fondamentale Science formelle

Amélioration des sciences Vie scientifique Personnes: Chercheur Communauté scientifique Savoir: Découverte Progrès Diffusion du savoir:

Congrès Publication (Revue Vulgarisation) Recherche scientifique: Valorisation Laboratoire Financement Histoire des sciences: Histoire des sciences (discipline) Fin de la science

Méthode scientifique scientificité Observation Méthode expérimentale Histoire de la méthode scientifique Axiome Hypothèse Modèle scientifique Théorie Épistémologie:

Rationalisme Positivisme Constructivisme Empirisme Réfutabilité Scientisme Philosophie des sciences Phénoménologie Sociologie des sciences Typologie épistémologique Théorie de la connaissance Divers:

Simulation informatique Bibliométrie et scientométrie Voir aussi Catégories: Sciences Portails scientifiques Portails: Sciences (sous-portails

Cette boîte: voir#disc.##mod Sommaire 1 Étymologie: de la connaissance à la recherche 2 Un terme générique 2. 1 Définition large 2. 2 Définition stricte 2. 3 Principe de l'acquisition scientifique 3 Pluralisme

des définitions 4 Histoire de la science 4. 1 Premières traces: Préhistoire et Antiquité 4. 1. 1 Préhistoire 4. 1. 2 Mésopotamie 4. 1. 3 Égypte pharaonique 4. 1. 4 Chine de l'Antiquité

4. 1. 5 Science en Inde 4. 2 Logos grec: les prémisses philosophiques de la science 4. 2. 1 Présocratiques 4. 2. 2 Platon et la dialectique 4. 2. 3 Aristote et la physique 4. 3 Période

alexandrine et Alexandrie à l'époque romaine 4. 4 Ingénierie et technologie romaines 4. 5 Science au Moyen âge 4. 5. 1 En Europe 4. 5. 2 Dans le monde

arabo-musulman 4. 6 Sciences En chine médiévale 4. 7 Inde des mathématiques médiévales 4. 8 Fondements de la science moderne en Europe 4. 8

. 1 Science institutionnalisée 4. 9 Renaissance et la science classique 4. 9. 1 Naissance de la méthode scientifique:

Francis bacon 4. 9. 2 De l'imago mundi à l'astronomie 4. 9. 3 De l'alchimie à la chimie 4. 9. 4 Émergence de la physiologie moderne 4. 9

. 5 Diffusion du savoir 4. 10 Les Lumières et les grands systèmes scientifiques 4. 10.1 L'Encyclopédie 4. 10.2 Rationalisme et science moderne 4. 10.3 Naissance des grandes

disciplines scientifiques 4. 11 XIX e siècle 4. 11.1 Claude bernard et la méthode expérimentale 4. 11.2 Révolution Industrielle 4. 12 Une science post-industrielle

4. 12.1 Complexification des sciences 4. 12.2 Développement des sciences humaines 4. 13 Éthique et science:

l'avenir de la science au XXI e siècle 5 Classification des sciences 5. 1 Sciences fondamentales et appliquées 5. 2 Sciences nomothétiques et idiographiques 5. 3

Sciences empiriques et logico-formelles 5. 4 Sciences de la nature et sciences humaines et sociales 6 Disciplines scientifiques 7 Raisonnement scientifique 7. 1 Type formel pur

7. 2 Type empirico-formel 7. 3 Type herméneutique 7. 4 Scientificité 8 Scientifique et méthode scientifique 8. 1 Expérimentation 8

. 2 Observation 8. 3 Théorie et modèle 8. 4 Simulation 8. 5 Publication et littérature scientifique 9 Épistémologie:

le discours sur la science 9. 1 Épistémologie ou philosophie des sciences? 9. 2 Science au service de l'humanité:

le progrès 9. 3 Interrogations de l'épistémologie 9. 4 Grands modèles épistémologiques 9. 4. 1 Cartésianisme et rationalisme 9. 4. 2 Empirisme 9

. 4. 3 Positivisme d'Auguste comte 9. 4. 4 Critique de l'induction de Mach 9. 4. 5 Réfutabilité de Karl Popper et les programmes de recherche scientifique de Irme Lakatos

9. 4. 6 Science normale de Thomas Kuhn 9. 4. 7 Constructivisme 10 Science et société 10.1 Science et pseudo-sciences 10.2 Science

ou technique? 10.3 Arts et science 10.4 Scientisme ou religion de la science 10.5 Vulgarisation scientifique 10.6 Sciences au service de l'idéologie et de la guerre 10.7 Science et religion 10.7.1 Le non-recouvrement

10.8 Histoire 11 Communauté scientifique internationale 11.1 Du savant au chercheur 11.2 Des communautés scientifiques 11.3 Recherche 11.4 Sociologie du champ scientifique 11.5 Applications

, inventions, innovations et économie de la science 12 Notes et références 12.1 Références 12.2 Notes 13 Voir aussi 13.1 Wikisource 13.2 Liens externes 14 Bibliographie 14.1

Ouvrages utilisés 14.2 Généralités sur la science modifier Étymologie: de la connaissance à la recherche

L'étymologie de science vient du latin, scientia (connaissance), lui-même du verbe scire (savoir) qui désigne à l'origine la faculté mentale propre à la connaissance 3. Cette acception se retrouve par exemple dans l'expression de François Rabelais:

Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. Il s'agissait ainsi d'une notion philosophique (la connaissance pure, au sens de savoir),

qui devint ensuite une notion religieuse, sous l'influence du christianisme. La docte science concernait alors la connaissance des canons religieux,

de l'exégèse et des écritures, paraphrase pour la théologie, première science instituée La racine science se retrouve dans d'autres termes tels la conscience (étymologiquement, avec la connaissance), la prescience (la connaissance du futur), l'omniscience (la connaissance de tout), par exemple

modifier Un terme générique modifier Définition large La science, par ses découvertes, a su marquer la civilisation.

Ici, les images rapportées par l'astronomie nourrissent la pensée humaine quant à sa place dans l'Univers

Le mot science est un polysème, recouvrant principalement trois acceptions 4 Savoir, connaissance de certaines choses qui servent à la conduite de la vie ou à celle des affaires.

Ensemble des connaissances acquises par l'étude ou la pratique. Hiérarchisation, organisation et synthèse des connaissances au travers de principes généraux (théories, lois, etc.

modifier Définition stricte D'après Michel Blay 5, la science est la connaissance claire et certaine de quelque chose,

fondée soit sur des principes évidents et des démonstrations, soit sur des raisonnements expérimentaux, ou encore sur l'analyse des sociétés et des faits humains

Cette définition permet de distinguer les trois types de science les sciences exactes, comprenant les mathématiques

et les sciences mathématisées comme la physique théorique; les sciences physico-chimiques et expérimentales (sciences de la nature et de la matière, biologie, médecine;

les sciences humaines, qui concernent l'Homme, son histoire, son comportement, la langue, le social, le psychologique, le politique.

Néanmoins, leurs limites sont floues; en d'autres termes il n'existe pas de catégorisation systématique des types de science,

ce qui constitue par ailleurs l'un des questionnements de l'épistémologie. Dominique Pestre explique ainsi que ce que nous mettons sous le vocable science n'est en rien un objet circonscrit et stable dans le temps

qu'il s'agirait de simplement décrire 6 modifier Principe de l'acquisition scientifique Article détaillé:

Évaluation de la recherche scientifique L'acquisition de connaissances reconnues comme scientifiques passent par une suite de mécanismes.

Francis bacon en a décrit le mécanisme qui peut être simplifié comme suit observation, expérimentation et vérification théorisation prévision Les méthodes scientifiques permettent de procéder à des expérimentations rigoureuses,

reconnues comme telles par la communauté de scientifique. Les données recueillies permettent une théorisation, la théorisation permet de faire des prévisions

qui doivent ensuite être vérifiées par l'expérimentation et l'observation. Une théorie est rejetée lorsque ces prévisions ne cadre pas à l'expérimentation.

Le chercheur ayant fait ces vérifications doit, pour que la connaissance scientifique progresse, faire connaitre ces travaux aux autres scientifiques

qui valideront ou non son travail au cours d'une procédure d'évaluation modifier Pluralisme des définitions

Le mot science, dans son sens strict, s'oppose à l'opinion (doxa en grec),

c'est-à-dire au dogme, assertion par nature arbitraire 7. Néanmoins le rapport entre l'opinion d'une part et la science d'autre part n'est pas aussi systématique;

l'historien des sciences Pierre Duhem pense en effet que la science s'ancre dans le sens commun,

qu'elle doit sauver les apparences Le discours scientifique s'oppose à la superstition et à l'obscurantisme.

Dans le cas de la superstition, il s'agit d'une opposition, la science niant les phénomènes surnaturels.

Cependant, l'opinion peut se transformer en un objet de science, voire en une discipline scientifique à part.

La sociologie des sciences analyse notamment cette articulation entre science et opinion; leurs rapports sont davantage complexes et ténus

que ne le croyait Gaston Bachelard lorsqu'il expliquait que L'opinion pense mal, elle ne pense pas 8. Dans le langage commun,

la science s'oppose à la croyance, par extension les sciences sont considérées souvent comme contraires aux religions.

Cette considération est toutefois souvent plus nuancée tant par des scientifiques que des religieux. note 1 note 2

L'idée même d'une production de connaissance est problématique: nombre de domaines reconnus comme scientifiques n'ont pas pour objet la production de connaissances,

mais celle d'instruments, de machines, de dispositifs techniques. Terry Shinn a proposé ainsi la notion de recherche technico-instrumentale 9. Ses travaux avec Bernward Joerges à propos de l'instrumentation 10 ont permis ainsi de mettre en évidence

que le critère de scientificité n'est pas dévolu à des sciences de la connaissance seules

Le mot science définit au XX e siècle et XXI e siècle siècles l'institution de la science,

c'est-à-dire l'ensemble des communautés scientifiques travaillant à l'amélioration du savoir humain et de la technologie, dans sa dimension internationale, méthodologique, éthique et politique.

On parle alors de la science La notion ne possède néanmoins pas de définition consensuelle. L'épistémologue André Pichot écrit

ainsi qu'il est utopique de vouloir donner une définition a priori de la science 11. L'historien des sciences Robert Nadeau explique pour sa part qu'il est impossible de passer ici en revue l'ensemble des critères de démarcation proposés depuis cent ans par les épistémologues,

et qu'on ne peut apparemment formuler un critère qui exclut tout ce qu'on veut exclure,

et conserve tout ce qu'on veut conserver 12. La physicienne et philosophe des sciences Léna Soler

dans son manuel d'épistémologie, commence également par souligner les limites de l'opération de définition 13.

Les dictionnaires en proposent certes quelques-unes. Mais, comme le rappelle Léna Soler, ces définitions ne sont pas satisfaisantes.

Les notions d'universalité, d'objectivité ou de méthode scientifique (surtout lorsque cette dernière est conçue comme étant l'unique notion en vigueur) sont l'objet de trop nombreuses controverses

pour qu'elles puissent constituer le socle d'une définition acceptable. Il faut donc tenir compte de ces difficultés pour décrire la science.

Et cette description reste possible en tolérant un certain flou épistémologique modifier Histoire de la science

Article principal: Histoire des sciences L'histoire des sciences est liée intimement à l'histoire des sociétés et des civilisations 14.

D'abord confondue avec l'investigation philosophique, dans l'Antiquité, puis religieuse, du Moyen âge jusqu'au Siècle des Lumières, la science possède une histoire complexe.

L'histoire de la science et des sciences peut se dérouler selon deux axes comportant de nombreux embranchements note 3

l'histoire des découvertes scientifiques d'une part, l'histoire de la pensée scientifique d'autre part, formant pour partie l'objet d'étude de l'épistémologie

Allégorie de la Science note 4 Bien que très liées, ces deux histoires ne doivent pas être confondues.

Bien plutôt, il s'agit d'une interrogation sur la production et la recherche de savoir.

Michel Blay fait même de la notion de savoir la véritable clé de voûte d'une histoire des sciences et de la science cohérente

Repenser la science classique exige de saisir l'émergence des territoires et des champs du savoir au moment même de leur constitution,

pour en retrouver les questionnements fondamentaux 15 De manière générale, l'histoire des sciences n'est ni linéaire, ni réductible aux schémas causaux simplistes.

L'épistémologue Thomas Samuel Kuhn parle ainsi, bien plutôt, des paradigmes de la science comme des renversements de représentations,

tout au long de l'histoire des sciences. Kuhn énumère ainsi un nombre de révolutions scientifiques 16.

André Pichot distingue ainsi entre l'histoire des connaissances scientifiques et celle de la pensée scientifique 17.

Une histoire de la science et des sciences distingueraient de même, et également, entre les institutions scientifiques, les conceptions de la science,

ou celle des disciplines modifier Premières traces: Préhistoire et Antiquité Article détaillé: Histoire des sciences#Antiquité modifier Préhistoire

Article détaillé: ergologie L'usage du silex est la première invention d'homo sapiens La technique précède la science dans les premiers temps de l'humanité.

En s'appuyant sur une démarche empirique, l'homme développe ses outils (travail de la pierre puis de l'os,

propulseur) et découvre l'usage du feu dès le Paléolithique inférieur. La plupart des préhistoriens s'accordent pour penser que le feu est utilisé depuis 250 000 ans ou 300 000 ans.

Les techniques du feu utilisées se ramènent soit à la percussion (acier contre silex ou silex contre marcassite) soit par friction de deux morceaux de bois (par sciage, par rainurage par giration.

Durant cette période, on admet généralement que l'explication magique des phénomènes était la règle.

Cependant, pour de nombreux paléontologues et préhistoriens comme Jean Clottes, l'art pariétal montre que l'homme d'alors possédait les mêmes facultés cognitives que l'homme moderne note 5

intuitivement, calculer ou déduire des comportements de l'observation de son environnement, base du raisonnement scientifique.

Certaines proto-sciences comme le calcul ou la géométrie en particulier apparaissent, pour des raisons de comptage agricole notamment.

Sciences mésopotamienne et babylonienne Les premières traces d'activités scientifiques datent des civilisations humaines du néolithique où se développent commerce et urbanisation 19.

Ainsi, pour André Pichot, dans La Naissance de la science 20, la science naît en Mésopotamie, vers-3500, principalement dans les villes de Sumer et d'Élam.

Les premières interrogations sur la matière, avec les expériences d'alchimie, sont liées aux découverte des techniques métallurgiques

la manipulation abstraite de concepts également note 6. La numération est ainsi la première méthode scientifique à voir le jour, sur une base 60 (gesh

La civilisation mésopotamienne aboutit ainsi à la constitution des premières sciences telles: la métrologie, très adaptée à la pratique 23, l'algèbre (découvertes de planches à calculs permettant les opérations de multiplication et de division,

mais aussi des puissances, racines carrées, cubiques ainsi que les équations du premier degré, à une et deux inconnues), la géométrie (calculs de surfaces, théorèmes 25), l'astronomie enfin (calculs de mécanique céleste, prévisions des équinoxes, constellations

elle est la première science pratique, héritée d'un savoir-faire tâtonnant 26 Une tablette d'argile en écriture cunéiforme note 7

Les sciences étaient alors le fait des scribes, qui, note André Pichot, se livraient à de nombreux jeux numériques 27 qui permettaient de lister les problèmes.

Dès le début, les sciences mésopotamiennes sont assimilées à des croyances, comme l'astrologie ou la mystique des nombres,

qui deviendront des pseudo-sciences ultérieurement. L'histoire de la science étant liée très à celle des techniques,

les premières inventions témoignent de l'apparition d'une pensée scientifique abstraite. La Mésopotamie crée ainsi les premiers instruments de mesure, du temps et de l'espace (comme les gnomon

clepsydre, et polos. Si cette civilisation a joué un rôle majeur, elle n'a connu pas cependant la rationalité

Sciences dans l'Égypte antique L'Égypte antique va développer l'héritage préscientifique mésopotamien. Cependant, en raison de son unité culturelle spécifique, la civilisation égyptienne conserve une certaine continuité dans la tradition scientifique 29 au sein de

laquelle les éléments anciens restent très présents. L'écriture des hiéroglyphes permet la représentation plus précise de concepts;

Une théorie médicale se met en place, avec l'analyse des symptômes et des traitements et ce dès 2300 avant J c. le Papyrus Ebers est ainsi un véritable traité médical

Pour André Pichot, la science égyptienne, comme celle de Mésopotamie avant elle, est engagée encore dans

mais qu'aucune d'entre elles ne possède un esprit réellement scientifique, c'est-à-dire d'organisation rationnelle reconnue en tant que telle 31

Les Chinois découvrent également le théorème de Pythagore (que les Babyloniens connaissaient quinze siècles avant l'ère chrétienne).

De manière générale, l'influence des sciences chinoises fut considérable, sur l'Inde et sur les arabes

modifier Science en Inde Article détaillé: Mathématiques indiennes La civilisation dite de la vallée de l'Indus(-3300 à-1500) est connue surtout en histoire des sciences en raison de l'émergence des mathématiques complexes (ou ganita.

Les Siddhânta sont le nom générique donné aux ouvrages scientifiques sanskrits On distingue habituellement deux périodes de découvertes abstraites et d'innovations technologiques dans l'Inde de l'Antiquité:

les prémisses philosophiques de la science Article détaillé: sciences grecques modifier Présocratiques Pour l'épistémologue Geoffrey Ernest Richard Lloyd 32, la méthode scientifique fait son apparition dans la Grèce du VII e siècle av.

J c.;ainsi Aristote est l'un des premiers savants à manipuler des démonstrations scientifiques. Cependant, les philosophes dits présocratiques sont les premiers à s'être interrogés sur les phénomènes naturels.

Appelés les physiologoï par Aristote parce qu'ils tiennent un discours rationnel sur la nature, ils enquêtent sur les causes naturelles des phénomènes

qui deviennent les premiers objets de méthode. Thalès de Milet (v. 625-547 av. J c.)et Pythagore (v. 570-480 av.

J c.)contribuent principalement à la naissance des premières sciences comme les mathématiques, la géométrie (théorème de Pythagore), l'astronomie ou encore la musique.

Les présocratiques initient également une réflexion sur la théorie de la connaissance. Constatant que la raison

elles sont un obstacle au développement des autres sciences et singulièrement des sciences expérimentales. Sur cette question, ce courant de pensée se prolonge,

Leur théorie atomiste affirme que la matière est formée d'entités dénombrables et insécables, les atomes.

Les sciences mettent sur la voie de la philosophie, au sens de discours sur la sagesse; inversement, la philosophie procure aux sciences un fondement assuré.

L'utilisation de la dialectique, qui est l'essence même de la science complète alors la philosophie,

qui a, elle, la primauté de la connaissance discursive (par le discours), ou dianoia en grec.

Pour Platon, la recherche de la vérité et de la sagesse (la philosophie) est indissociable de la dialectique scientifique,

que la science acquiert une méthode, basée sur la déduction. On lui doit la première formulation du syllogisme et de l'induction 34.

Pour Aristote, la science est subordonnée à la philosophie (c'est une philosophie seconde dit-il)

ce que le discours scientifique appellera le causalisme et que la philosophie nomme l'aristotélisme. Néanmoins

mais sa théorie est avant tout fixiste. Il pose l'existence des premiers principes indémontrables

Il décompose les propositions en nom et verbe, base de la science linguistique 34 modifier Période alexandrine et Alexandrie à l'époque romaine

sciences grecques La période dite alexandrine (de-323 à-30) et son prolongement à l'époque romaine sont marqués par des progrès significatifs en astronomie et en mathématiques ainsi que par quelques avancées en physique.

et les savants d'alors y sont grecs Les travaux d'Archimède(-292 à-212) sur sa poussée correspond à la première loi physique connue

alors que ceux d'Ératosthène(-276 à-194) sur la circonférence de la terre ou ceux d'Aristarque de Samos(-310 à-240) sur les distances terre-lune et terre-soleil témoignent d'une grande ingéniosité.

En astronomie, il propose une théorie des épicycles qui permettra à son tour l'établissement de tables astronomiques très précises.

Ptolémée fut l'auteur de plusieurs traités scientifiques, dont deux ont exercé par la suite une très grande influence sur les sciences islamique et européenne.

L'un est traité le d'astronomie, qui est connu aujourd'hui sous le nom de l'Almageste; l'autre est la Géographie,

certains, comme Emilio Gabba, historien italien, spécialiste de l'histoire économique et sociale de la République romaine, considèrent que les dépenses militaires ont freiné le progrès scientifique et technique,

Néanmoins, les savants romains furent peu nombreux et le discours scientifique abstrait progressa peu pendant la Rome antique:

les Romains, en faisant prévaloir les humanités, la réflexion sur l'homme et l'expression écrite et orale, ont occulté sans doute pour l'avenir des realita scientifiques et techniques 36,

mis à part quelques grands penseurs, comme Vitruve ou Apollodore de Damas, souvent d'origine étrangère d'ailleurs.

modifier Science au Moyen âge Articles détaillés: Science du Moyen âge et Sciences et techniques dans l'empire byzantin

Bien que cette période s'apparente généralement à l'histoire européenne, les avancées technologiques et les évolutions de la pensée scientifique du monde oriental (civilisation arabo-musulmane) et, en premier lieu, celles de l'empire byzantin,

qui hérite du savoir latin, et où puisera le monde arabo-musulman, enfin celles de La chine sont décisives dans la constitution de la science moderne, internationale,

institutionnelle et se fondant sur une méthodologie. La période du Moyen âge s'étend ainsi de 512 à 1492;

et ouvrages d'étude sur la philosophie et le savoir scientifique de l'époque note 15

Néanmoins, du VIII e siècle au X e siècle la période dite, en France, de la Renaissance carolingienne permit, principalement par la scolarisation, le renouveau de la pensée scientifique.

#et diverses méthodes scientifiques se développer ainsi qu'un effort pour élaborer des modèles mathématiques ou médicaux

qui jouera un rôle majeur dans l'évolution des différentes conceptions du statut des sciences 37.

D'autre part le monde médiéval occidental voit apparaître une laïcisation du savoir, concomitant à l'autonomisation des sciences

Sciences et techniques islamiques Le monde arabo-musulman est à son apogée intellectuelle du VIII e siècle au XIV e siècle

ce qui permet le développement d'une culture scientifique spécifique, d'abord à Damas sous les derniers Omeyyades,

La science arabo-musulmane est fondée sur la traduction et la lecture critique des ouvrages de l'Antiquité note 17.

qu'elle cherche à rendre compatible avec les doctrines islamiques modifier Sciences En chine médiévale Article détaillé:

Histoire des sciences et techniques En chine La chine de l'Antiquité a contribué surtout à l'innovation technique, avec les trois inventions principales note 18

Le scientifique chinois Shen Kuo (1031-1095) de la Dynastie Song décrit la boussole magnétique comme instrument de navigation

Pour l'historien Joseph Needham, dans Science et civilisation En chine note 19, vaste étude de dix-sept volumes, la société chinoise a su mettre en place une science innovante, dès ses débuts.

laquelle la science doit tout à l'Occident. Pour lui, La chine était animée même d'une ambition de collecter de manière désintéressée le savoir, avant même les universités occidentales note 20

et même une première forme du théorème de Rolle réf. nécessaire Aryabhata Mais c'est surtout avec Âryabhata (476-550),

Il s'agit d'un court traité d'astronomie présentant 66 théorèmes d'arithmétique, d'algèbre,

modifier Fondements de la science moderne en Europe modifier Science institutionnalisée C'est au tournant du XII e siècle,

et notamment avec la création des premières universités de Paris (1170) et Oxford (1220) que la science en Europe s'institutionnalisa,

en dépit d'une affiliation intellectuelle avec la sphère religieuse. La traduction et la redécouverte des textes antiques grecs,

et en premier lieu les Éléments d'Euclide ainsi que les textes d'Aristote, grâce à la civilisation arabo-musulmane, firent de cette période une renaissance des disciplines scientifiques,

la science devint plus ouverte et plus fondamentale, même si elle restait assujetti aux dogmes religieux et

qui jetèrent, en Europe chrétienne, les fondements de la science moderne Roger bacon((1214-1294) est philosophe

c'est-à-dire la certitude scientifique, et cette vérité à atteindre est pour lui le salut. La science procédant de l'âme est donc indispensable

Robert Grosseteste (env. 1168-1253) étudia Aristote et posa les prémices des sciences expérimentales, en explicitant le schéma:

observations, déductions de la cause et des principes, formation d'hypothèse (s), nouvelles observations réfutant

que la doctrine aristotélicienne fut accepté par les Papes Saint thomas d'Aquin, théologien, permit de redécouvrir, par le monde arabe,

alors que la science est explicable par l'étude des phénomènes et des causes. L'une et l'autre enfin ne peuvent s'éclairer mutuellement

il procure à la science un cadre épistémologique fondé sur l'économie des arguments. Empiriste avant l'heure, Occam postule que:

modifier Renaissance et la science classique Article détaillé: Sciences et techniques de la Renaissance L'Homme de Vitruve de Leonardo Da vinci, représentatif de la Renaissance italienne

La Renaissance est une période qui se situe en Europe à la fin du Moyen âge et au début des Temps modernes.

La science comme discipline de la connaissance acquit ainsi son autonomie et ses premiers grands systèmes théoriques à tel point

que Michel Blay parle du chantier de la science classique note 25. Cette période est abondante en descriptions

modifier Naissance de la méthode scientifique: Francis bacon Francis bacon Francis bacon (1561-1626) est le père de l'empirisme.

Il pose le premiers les fondements de la science et de ses méthodes note 26.

Dans son étude des faux raisonnements, sa meilleure contribution a été dans la doctrine des idoles.

Bacon rédige deux ouvrages majeurs dans l'histoire de la science: l'Instauratio magna (1620),

qui établit une classification des sciences de son époque, et le Novum Organum, qui expose une méthode pour guider l'esprit

et avancer dans les sciences et dans la connaissance D'après Bacon, nos théories scientifiques sont construites en fonction de la façon

dont nous voyons les objets; l'être humain est biaisé donc dans sa déclaration d'hypothèses. Pour Bacon, la science véritable est la science des causes.

S'opposant à la logique aristotélicienne note 27 qui établit un lien entre les principes généraux et les faits particuliers,

comme plus tard pour les scientifiques, la science améliore la condition humaine. Il expose ainsi une utopie scientifique, dans la Nouvelle Atlantide (1627),

qui repose sur une société dirigée par un collège universel composé de savants et de praticiens

modifier De l'imago mundi à l'astronomie Article détaillé: Révolution copernicienne et Article détaillé:

Sa doctrine a permis l'instauration de l'héliocentrisme: avec Copernic, et avec lui seul, s'amorce un bouleversement

et la physique modernes explique Jean-pierre Verdet, Docteur ès sciences 45. Repris et développé par Georg Joachim Rheticus,

la théorie de Copernic reste confinée à quelques spécialistes, de sorte qu'elle ne rencontre que des oppositions ponctuelles de la part des théologiens,

Avec Huygens la géométrie devient la partie centrale de la science astronomique, faisant écho aux mots de Gallilée se paraphrasant par l'expression:

Selon Serge Hutin, Docteur ès lettres spécialiste de l'alchimie, les rêveries des occultistes bloquèrent néanmoins le progrès scientifique, surtout au XVI e siècle et au XVII e siècle 49.

qui nourrirent l'allégorie alchimique ont influencé considérablement la pensée scientifique. L'expérimentation doit ainsi beaucoup aux laboratoires des alchimistes,

De nombreux philosophes et savants sont ainsi soit à l'origine des alchimistes (Roger bacon ou Paracelse), soit s'y intéressent, tels Francis bacon 52 et même, plus tard Isaac Newton.

La chimie moderne est une science qui s'occupe uniquement des formes extérieures dans lesquelles l'élément de la matière se manifeste alors que(..

La chimie naît ainsi comme discipline scientifique avec Andreas Libavius (1550-1616) qui publie le premier recueil de chimie,

qui veulent s'appliquer à cette science en 1675. Johann Rudolph Glauber (1604-1668) ou Robert Boyle apportent quant à eux de considérables expérimentations portant sur les éléments chimiques 55

par ailleurs les savants peuvent débattre par l'intermédiaire des comptes-rendus de leurs expérimentations. La science devient ainsi une communauté de savants.

Les académies des sciences surgissent, à Londres, Paris, Saint-petersbourg et Berlin Les journaux et périodiques prolifèrent,

tels le Journal des sçavans, Acta Eruditorum, Mémoires de Trevoux etc. mais les domaines du savoir y sont mêlés encore

La science, bien que s'institutionnalisant, fait encore partie du champ de l'investigation philosophique. Michel Blay dit ainsi:

Au final la Renaissance permet, pour les disciplines scientifiques de la matière, la création de disciplines et d'épistémologies distinctes mais réunies par la scientificité,

la mathématisation d'une pratique conduit à lui donner le titre spécifique de science 57.

comme ceux d'absolu ou de mouvement, de temps et d'espace, les éléments d'une science classique

modifier Les Lumières et les grands systèmes scientifiques Au XVII e siècle, la révolution scientifique 58 est permise par la mathématisation de la science.

Ce n'est ainsi qu'au cours du XVII e siècle qu'apparaissent les grandes institutions scientifiques, notamment les académies des sciences, les sociétés savantes,

et les universités. Les sciences naturelles et la médecine surtout se développèrent durant cette période 59

qu'il existe une architecture scientifique et morale du savoir. Le philosophe Denis Diderot et le mathématicien d'Alembert publient en 1751 l'Encyclopédie

ou Dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers qui permet de faire le point sur l'état du savoir de l'époque.

L'Encyclopédie devient ainsi un hymne au progrès scientifique note 32 La Planche 1-143 de l'Encyclopédie représentant l'anatomie humaine

que la science doit son apparition à la découverte de la méthode expérimentale. Jean Le rond d'alembert explique ainsi, dans le Discours préliminaire de l'Encyclopédie (1759) que

modifier Rationalisme et science moderne Article détaillé: Rationalisme La période dite des Lumières initia la montée du courant rationaliste,

Des penseurs, également scientifiques (comme Gottfried Wilhelm von Leibniz, qui développa les mathématiques et le calcul infinitésimal,

ou Emmanuel Kant, le baron d'Holbach, dans son Système de la nature, dans lequel il soutient l'athéisme contre toute conception religieuse ou déiste, le matérialisme et le fatalisme c'est-à-dire le déterminisme scientifique,

En énonçant en effet la théorie de la gravitation universelle, Newton inaugura l'idée d'une science comme discours tendant à expliquer le monde, considéré comme rationnel car ordonné par des lois reproductibles

L'avènement du sujet pensant, en tant qu'individu qui peut décider par son raisonnement propre et non plus sous le seul joug des us et coutumes,

modifier Naissance des grandes disciplines scientifiques Carl Von Linné La majorité des disciplines majeures de la science se consolident, dans leurs épistémologies et leurs méthodes, au XVIII e siècle.

La botanique apparaît avec Carl von Linné qui publie en 1753 Species plantarum, point du départ du système du binôme linnéen et de la nomenclature botanique note 35.

L'opposition entre science et religion se renforce avec la parution de L'Origine des espèces en 1859 de Charles Darwin.

considérée comme le modèle à suivre de la pratique scientifique. Il énonce ainsi les axiomes de la méthode médicale dans son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865)

ou valider la théorie La théorie est vérifiée l'hypothèse après qu'elle a été soumise au contrôle du raisonnement et de la critique.

Une théorie, pour rester bonne, doit toujours se modifier avec le progrès de la science et demeurer constamment soumise à la vérification et la critique des faits nouveaux

qui apparaissent. Si l'on considérait une théorie comme parfaite, et si on cessait de la vérifier par l'expérience scientifique,

elle deviendrait une doctrine 61 modifier Révolution Industrielle Article détaillé: Révolution industrielle Un des premiers microscopes

Les Première et Seconde Révolutions Industrielles sont marquées par de profonds bouleversements économiques et sociaux, permis par les innovations et découvertes scientifiques et techniques.

La vapeur puis l'électricité comptent parmi ces progrès notables qui ont permis l'amélioration des transports et de la production.

Les instruments scientifiques sont plus nombreux et plus sûrs, tels le microscope (à l'aide

duquel Louis pasteur découvre les microbes) ou le télescope se perfectionnent. La physique acquiert ses principales lois, notamment avec James Clerk Maxwell

qui, énonce les principes de la théorie cinétique des gaz ainsi que l'équation d'onde fondant l'électromagnétisme.

Ces deux découvertes permirent d'importants travaux ultérieurs notamment en relativité restreinte et en mécanique quantique. Il esquisse ainsi les fondements des sciences du XX e siècle, notamment les principes de la physique des particules, à propos de la nature de la lumière

modifier Une science post-industrielle Tout comme le XIX e siècle, le XX e siècle connaît une accélération importante des découvertes scientifiques.

On note l'amélioration de la précision des instruments, qui eux-mêmes reposent sur les avancées les plus récentes de la science;

l'informatique qui se développe à partir des années 1950 et permet un meilleur traitement d'une masse d'informations toujours plus importante

et aboutit à révolutionner la pratique de la recherche, est un de ces instruments Les échanges internationaux des connaissances scientifiques sont de plus en plus rapides et faciles

(ce qui se traduit par des enjeux linguistiques); toutefois, les découvertes les plus connues du XX e siècle précèdent la véritable mondialisation et l'uniformisation linguistique des publications scientifiques.

En 1971 la firme Intel met au point le premier micro-processeur et en 1976 Apple commercialise le premier ordinateur de bureau.

Naissance d'une société d'Alain Touraine, le sociologue présente les caractéristique d'une science au service de l'économie et de la prospérité matérielle

modifier Complexification des sciences De révolutions scientifiques 62 en révolutions scientifiques, la science vit ses disciplines se spécialiser.

La complexification des sciences explosa au XX e siècle, conjointement à la multiplication des champs d'étude.

Parallèlement, les sciences viennent à se rapprocher voire à travailler ensemble. C'est ainsi que, par exemple, la biologie fait appel à la chimie et à la physique,

tandis que cette dernière utilise l'astronomie pour confirmer ou infirmer ses théories (c'est l'astrophysique).

Les mathématiques deviennent le langage commun des sciences; les applications étant multiples. Le cas de la biologie est exemplaire.

Elle s'est divisée en effet en de nombreuses branches: en biologie moléculaire, biochimie, biologie génétique, agrobiologie, etc

qu'il est impossible pour un scientifique de connaître parfaitement plusieurs branches de la science.

Cette complexification rend la science de plus en plus abstraite pour ceux qui ne participent pas aux découvertes scientifiques,

en dépit de programmes nationaux et internationaux (sous l'égide de l'ONU, avec l'UNESCO-pour United nations Educational, Scientific and Cultural Organization) de vulgarisation des savoirs

que l'université française fait entre les facultés de sciences et médecine d'une part, et celles de lettres, droit et sciences humaines d'autre part, les sciences humaines comportent de nombreuses disciplines comme l'anthropologie, la sociologie, l'ethnologie, l'histoire, la psychologie, la biologie, la linguistique, la morale, l'archéologie, l'économie entre autres

La psychanalyse et les autres pratiques thérapeutiques naissent des grands courants théoriques modifier Éthique et science:

l'avenir de la science au XXI e siècle Le XXI e siècle est caractérisé par une accélération des découvertes de pointe,

comme la nanotechnologie. Par ailleurs, au sein des sciences naturelles, la génétique promet des changement sociaux ou biologiques sans précédents.

par ailleurs à la fois une science et un instrument de recherche puisque la simulation informatique permet d'expérimenter des modèles toujours plus complexes et gourmands en termes de puissance de calcul.

La science se démocratise d'une part: des projets internationaux voient le jour (lutte contre le SIDA et le cancer, programme SETI, astronomie, détecteurs de particules etc.;

d'autre part la vulgarisation scientifique permet de faire accéder toujours plus de personnes au raisonnement et à la curiosité scientifique

L'éthique devient une notion concomitante à celle de science. Les nanotechnologies et la génétique surtout posent les problèmes de société futurs, à savoir, respectivement, les dangers des innovations pour la santé,

Les pays avancés technologiquement créent ainsi des organes institutionnels chargé d'examiner le bien-fondé des applications scientifiques.

En France, le Comité Consultatif National d'Éthique est chargé de donner un cadre légal aux découvertes scientifiques note 37

modifier Classification des sciences On distingue les sciences humaines et sociales des sciences de la nature. Les premières, comme la sociologie, portent sur l'étude des phénomènes liés à l'action humaine, les secondes,

comme Herbert Simon note 38, ont évoqué l'apparition d'une catégorie intermédiaire, celle des sciences de l'artificiel,

Il s'agit par exemple des sciences de l'ingénieur. On peut également distinguer les sciences empiriques

qui portent sur l'étude des phénomènes accessibles par l'observation et l'expérimentation, des sciences logico-formelles,

comme la logique ou les mathématiques, qui portent sur des entités purement abstraites. Une autre manière de catégoriser les sciences consiste à distinguer les sciences fondamentales,

dont le but premier est de produire des connaissances, des sciences appliquées, qui visent avant tout à appliquer ces connaissances à la résolution de problèmes concrets.

D'autres catégorisations existent, notamment la notion de science exacte ou de science dure. Ces dernières catégorisations,

bien que très courantes, sont beaucoup plus discutables que les autres, car elles sont porteuses d'un jugement (certaines sciences seraient plus exactes que d'autres,

certaines sciences seraient molles, c'est-à-dire sans véritable consistance,..Il existe aussi une Classification des sciences en poupées russes

De manière générale, aucune catégorisation n'est complètement exacte ni entièrement justifiable, et les zones épistémologiques entre elles demeurent floues note 39.

Pour Robert Nadeau: on reconnaît généralement qu'on peut classer les sciences selon leur objet(..

selon leur méthode(..et selon leur but 64 modifier Sciences fondamentales et appliquées Articles détaillés:

Science fondamentale et Sciences appliquées Les sciences fondamentales visent prioritairement l'acquisition de connaissances nouvelles.

Cette classification première repose sur la notion d'utilité: certaines sciences produisent des connaissances en sorte d'agir sur le monde (les sciences appliquées),

c'est-à-dire dans la perspective d'un objectif pratique, tandis que d'autres (les sciences fondamentales) visent prioritairement l'acquisition de connaissances nouvelles abstraites.

Néanmoins, cette limite est floue. Les mathématiques, la physique ou la biologie peuvent ainsi aussi bien être appliquées fondamentales

qu, selon le contexte. Les sciences appliquées (qu'il ne faut pas confondre avec la technique en tant qu'application de connaissances empiriques) produisent des connaissances en sorte d'agir sur le monde,

c'est-à-dire dans la perspective d'un objectif pratique, économique ou industriel Un groupe de chercheurs travaillant sur une expérience

Certaines disciplines restent cependant plus ancrées dans un domaine que dans un autre. La cosmologie est par exemple une science exclusivement fondamentale.

L'astronomie est également une discipline qui relève dans une grande mesure de la science fondamentale.

La médecine, la pédagogie ou l'ingénierie sont au contraire des sciences essentiellement appliquées (mais pas exclusivement.

Sciences appliquées et sciences fondamentales ne sont cloisonnées pas. Les découvertes issues de la science fondamentale trouvent des fins utiles (exemple:

le laser et son application au son numérique sur CD-ROM. De même, certains problèmes techniques mènent parfois à de nouvelles découvertes en science fondamentale.

Ainsi, les laboratoires de recherche et les chercheurs peuvent faire parallèlement de la recherche appliquée et de la recherche fondamentale.

Par ailleurs, la recherche en sciences fondamentales utilise les technologies issues de la science appliquée, comme la microscopie, les possibilités de calcul des ordinateurs par la simulation numérique, par exemple

Par ailleurs, les mathématiques sont considérées souvent comme autre chose qu'une science, en partie parce que la vérité mathématique n'a rien à voir avec la vérité des autres sciences.

L'objet des mathématiques est en effet interne à cette discipline. Ainsi, sur cette base, les mathématiques appliquées souvent perçus davantage comme une branche mathématique au service d'autres sciences (comme le démontrent les travaux du mathématicien Jacques-Louis Lions

qui explique: Ce que j'aime dans les mathématiques appliquées, c'est qu'elles ont pour ambition de donner du monde des systèmes une représentation

qui permette de comprendre et d'agir) seraient bien plutôt sans finalité pratique. A contrario, les mathématiques possèdent un nombre important de branches,

d'abord abstraites, s'étant développées au contact avec d'autres disciplines comme les statistiques, la théorie des jeux, la logique combinatoire, la théorie de l'information, la théorie des graphes entre autres exemples, autant de branches

qui ne sont catalogués pas dans les mathématiques appliquées mais qui pourtant irriguent d'autres branches scientifiques

modifier Sciences nomothétiques et idiographiques Un classement des sciences peut s'appuyer sur les méthodes mise en oeuvre.

Une première distinction de cet ordre peut être faite entre les sciences nomothétiques et les sciences idiographiques

les sciences nomothétiques cherchent à établir des lois générales pour des phénomènes susceptibles de se reproduire.

On y retrouve la physique et la biologie, mais également des sciences humaines ou sociales comme l'économie, la psychologie ou même la sociologie. les sciences idiographiques s'occupent au contraire du singulier, de l'unique, du non récurrent.

L'exemple de l'histoire montre qu'il n'est pas absurde de considérer que le singulier peut être justiciable d'une approche scientifique

Wilhelm Windelband C'est à Wilhelm Windelband, philosophe allemande du XIX e siècle que l'on doit la première ébauche de cette distinction, la réflexion de Windelband portant sur la nature des sciences sociales. Dans son Histoire et science de la nature (1894),

il soutient que l'opposition entre sciences de la nature et de l'esprit repose sur une distinction de méthode et de formes d'objectivation 65

modifier Sciences empiriques et logico-formelles Articles détaillés: Science empirique et Science formelle Une catégorisation a été proposé par l'épistémologie,

distinguant les sciences empiriques et les sciences logico-formelles. Leur point commun reste les mathématiques et leur usage dans les disciplines liées;

cependant, selon les mots de Gilles-Gaston Granger, la réalité n'est pas aussi simple.

Car, d'une part, c'est souvent à propos de questions posées par l'observation empirique que des concepts mathématiques ont été dégagés;

d'autre part, si la mathématique n'est pas une science de la nature, elle n'en a pas moins de véritables objets 66.

Selon Léna Soler, dans son Introduction à l'épistémologie, distingue d'une part les sciences formelles des sciences empiriques,

les sciences dites empiriques portent sur le monde empiriquement accessible, sensible (accessible par les sens donc.

de leur côté, les sciences logico-formelles (ou sciences formelles) explorent par la déduction, selon des règles de formation et de démonstration, des systèmes axiomatiques.

par ailleurs de faire de l'étude du phénomène humain une science proprement dite 68 les sciences humaines et sociales sont celles

ou sciences naturelles (Natural science en anglais) ont pour objet le monde naturel, la Terre et l'Univers. L'opposition traditionnelle entre sciences humaines et sciences naturelles repose sur celle entre nature et culture

modifier Disciplines scientifiques Article détaillé: Liste des disciplines scientifiques La sciences peut être organisée en grandes disciplines scientifiques, notamment:

mathématiques, chimie, biologie, physique, mécanique, optique, pharmacie, médecine, astronomie, archéologie, économie, sociologie. Les disciplines ne se distinguent pas seulement par leurs méthodes ou leurs objets,

mais aussi par leurs institutions: revues, sociétés savantes, chaires d'enseignement, ou même leurs diplômes

les sciences formelles (ou Sciences logico-formelles; les sciences naturelles; les sciences humaines et sociales. Le sens commun associe une discipline à un objet.

notion déjà théorisée par le philosophe Ludwig Wittgenstein selon laquelle il n'existe que des ressemblances formelles entre les sciences,

sans pour autant en tirer une règle générale permettant de dire ce qu'est la science.

Raymond Boudon, dans L'art de se persuader des idées douteuses, fragiles ou fausses 69 explique

ainsi que seul le relativisme permet une approche réaliste et objective du phénomène scientifique modifier Raisonnement scientifique

modifier Type formel pur Article détaillé: Logique Selon Emmanuel Kant la logique formelle est science

qui expose dans le détail et prouve de manière stricte, uniquement les règles formelles de toute pensée. Les mathématiques et la logique formalisées composent ce type de raisonnement.

mais bien plutôt d'une méthode pour traiter les faits au sein des démonstrations scientifiques et portant sur les propositions et les postulats

Wittgenstein projetait en effet d'élaborer un langage formel commun à toutes les sciences permettant d'éviter le recours au langage naturel,

a contrario des autres types, le type formel pur est également largement tributaire de l'historicité des sciences 73

Empirisme, Modèle, Théorie et expérimentation Le modèle de ce type, fondé sur l'empirisme, est la physique.

d'une part il se fonde sur la théorique formelle, les mathématiques (la physique fondamentale par exemple; d'autre part la dimension expérimentale est complémentaire (la méthode scientifique

Expérience démontrant la viscosité du bitume Le type empirico-formel progresse ainsi de la théorie#donnée comme a priori#à l'empirie,

puis revient sur la première via un raisonnement circulaire destiné à confirmer ou réfuter les axiomes.

Le modèle est alors l'intermédiaire entre la théorie et la pratique. Il s'agit d'une schématisation permettant d'éprouver ponctuellement la théorie.

La notion de théorie est depuis longtemps centrale en philosophie des sciences, mais elle est remplacée, sous l'impulsion empiriste, par celle de modèle, dès le milieu du XX e siècle note 41.

L'expérience (au sens de mise en pratique) est ici centrale selon l'expression de Karl Popper:

Un système faisant partie de la science empirique doit pouvoir être réfuté par l'expérience 74

Parmi les sciences empiriques, on distingue deux grandes familles de sciences: les sciences de la nature et les sciences humaines.

d'élaborer des théories novatrices, fondées sur l'intuition du scientifique, permettant de dépasser des contradictions

que la simple observation des faits ne pourrait résoudre note 42 Il existe néanmoins des débats quant à la nature empirique de certaines sciences humains,

comme l'économie note 43 ou l'histoire, qui ne reposent pas sur une méthode totalement empirique,

Les sciences herméneutiques (du grec hermeneutikè, art d'interpréter) décodent les signes naturels et établissent des interprétations.

Ce type de discours scientifique est caractéristique des sciences humaines, où l'objet est l'homme.

qui regroupe, entre autres, la sociologie, la linguistique, l'économie, l'ethnologie, la théorie des jeux, etc.

la théorie prévoit les phénomènes, simule les relations et les effets mais l'objet reste invisible (cas de la psychanalyse).

Par rapport aux deux autres types formels, le statut scientifique du type herméneutique est contesté par les tenants d'une science mathématique,

À la conception de l'unité de la science postulée par le positivisme tout un courant de pensée va,

à la suite de Wilhelm Dilthey (1833-1911), affirmer l'existence d'une coupure radicale entre les sciences de la nature et les sciences de l'esprit.

La scientificité est la qualité des pratiques et des théories qui cherchent à établir des régularités reproductibles, mesurables et réfutables dans les phénomènes par le moyen de la mesure expérimentale,

de ce qui répond aux critères de la science 76. De manière générale à toutes les sciences, la méthode scientifique repose sur quatre critères

elle est systématique (le protocole doit s'appliquer à tous les cas, de la même façon; elle fait preuve d'objectivité (c'est le principe du double-aveugle:

les données doivent être contrôlées par des collègues chercheurs-c'est le rôle de la publication;

elle est rigoureuse, testable (par l'expérimentation et les modèles scientifiques; et enfin, elle doit être cohérente (les théories ne doivent pas se contredire, dans une même discipline.

Néanmoins, chacun de ces points est problématique, et les questionnements de l'épistémologie portent principalement sur les critères de scientificité.

en posant que les paradigmes subissent des révolutions scientifiques: un modèle n'est valable tant qu'il n'est remis pas en cause.

qui est présenté souvent comme l'apanage de la science, est, de même, source d'interrogations, surtout au sein des sciences humaines.

La psychanalyse par exemple n'est acceptée ainsi pas comme science pour les tenants de la scientificité.

Popper ajoute, dans La Logique de la découverte scientifique (1934) que l'attitude scientifique est l'attitude critique,

ce qui forme le noyau de la scientificité La scientificité ne se limite pas à l'observation

Pour le sociologue de la science Roberto Miguelez: Il semble bien que l'idée de la science suppose, premièrement, celle d'une logique de l'activité scientifique;

deuxièmement, celle d'une syntaxe du discours scientifique. En d'autres termes, il semble bien que, pour pouvoir parler de la science,

il faut postuler l'existence d'un ensemble de règles -et d'un seul-pour le traitement des problèmes scientifiques-ce qu'on appellera alors la méthode scientifique,

-et d'un ensemble de règles-et d'un seul-pour la construction d'un discours scientifique 77.

La sociologie des sciences étudie en effet de plus en plus les critères de scientificité, au sein de l'espace social scientifique, passant d'une vision interne, celle de l'épistémologie

à une vision davantage globale modifier Scientifique et méthode scientifique Articles détaillés: Méthode scientifique et Évaluation de la recherche scientifique

La méthode scientifique (grec ancien méthodos, poursuite, recherche, plan) est l'ensemble des procédés raisonnés pour atteindre un but;

celui-ci peut être de conduire un raisonnement selon des règles de rectitude logique, de résoudre un problème de mathématique,

de mener une expérimentation pour tester une hypothèse scientifique. 78. Elle est liée étroitement à l'histoire des sciences note 45.

La méthode scientifique suit par ailleurs quatre opérations distinctes modifier Expérimentation Article détaillé: Expérimentation Thomas Edison dans son laboratoire (1901

L'expérimentation est une méthode scientifique qui consiste à tester par des expériences répétées la validité d'une hypothèse

et à obtenir des données quantitatives permettant de l'affiner. Elle repose sur des protocoles expérimentaux permettant de normaliser la démarche.

La physique ou la biologie reposent sur une démarche active du scientifique qui construit et contrôle un dispositif expérimental reproduisant certains aspects des phénomènes naturels étudiés.

La plupart des sciences emploient ainsi la méthode expérimentale, dont le protocole est adapté à son objet et à sa scientificité.

De manière générale, une expérience doit apporter des précisions quantifiées (ou statistiques) permettant de réfuter ou étayer le modèle.

L'expérience doit ainsi pouvoir réfuter les modèles théoriques L'expérimentation a été mise en avant par le courant de l'empirisme.

En somme, cela signifie que l'induction fournit directement la théorie, alors que dans le processus abductif la théorie est inventée avant l'expérience et cette dernière ne fait

que répondre par l'affirmative ou par la négative à l'hypothèse modifier Observation Article détaillé:

L'observation scientifique passe par des instruments, ici des alambics pour la chimie L'observation est l'action de suivi attentif des phénomènes,

Les scientifiques y ont recours principalement lorsqu'ils suivent une méthode empirique. C'est par exemple le cas en astronomie ou en physique.

Certaines sciences, comme la physique quantique ou la psychologie, prennent en compte l'observation comme un paradigme explicatif à part entière,

Le propre de la théorie quantique est de rendre caduque la situation classique d'un objet existant indépendamment de l'observation

La science définit la notion d'observation dans le cadre de l'approche objective de la connaissance, observation permise par une mesure et suivant un protocole fixé d'avance

modifier Théorie et modèle Une théorie (du grec theoria soit vision du monde) est un modèle ou un cadre de travail pour la compréhension de la nature et de l'humain.

En physique, le terme de théorie désigne généralement le support mathématique, dérivé d'un petit ensemble de principes de base et d'équations, permettant de produire des prévisions expérimentales pour une catégorie donnée de systèmes physiques.

Un exemple est la théorie électromagnétique, habituellement confondue avec l'électromagnétisme classique, et dont les résultats spécifiques sont obtenus à partir des équations de Maxwell.

L'adjectif théorique adjoint à la description d'un phénomène indique souvent qu'un résultat particulier a été prédit par une théorie

mais qu'il n'a été observé pas encore. La théorie est ainsi bien souvent plus un modèle entre l'expérimentation et l'observation

qui reste à confirmer La conception scientifique de la théorie devient ainsi une phase provisoire de la méthode expérimentale.

Claude bernard, dans son Introduction à la médecine expérimentale appuie sur le rôle clé des questions et sur l'importance de l'imagination dans la construction des hypothèses, sorte de théories en voie de développement.

Le neurobiologiste Jean-pierre Changeux explique ainsi Le scientifique construit des modèles qu'il confronte au réel.

Il les projette sur le monde ou les rejette en fonction de leur adéquation avec celui-ci sans toutefois prétendre l'épuiser.

La démarche du scientifique est débat critique, improvisation déconcertante, hésitation, toujours consciente de ses limites 79

En effet, si l'expérimentation est prépondérante, elle ne suffit pas, conformément à la maxime de Claude bernard:

la théorie et le modèle permettant d'éprouver la réalité a priori modifier Simulation Articles détaillés:

les techniques et les théories mathématiques. Il y a alors deux types de modélisations: les modèles prédictifs (qui anticipent des événements ou des situations,

comme la collision de particules. modifier Publication et littérature scientifique Articles détaillés: Publication scientifique et Scientométrie

Le terme de publication scientifique regroupe plusieurs types de communications que les chercheurs font de leurs travaux en direction d'un public de spécialistes,

et ayant subi une forme d'examen de la rigueur de la méthode scientifique employée pour ces travaux,

comme l'examen par un comité de lecture indépendant par exemple. La publication scientifique est donc la validation de travaux par la communauté scientifique.

C'est aussi le lieu de débats contradictoires à propos de sujets polémiques ou de discussions de méthodes

Il existe ainsi plusieurs modes de publications les revues scientifiques à comité de lecture; les comptes-rendus de congrès scientifique à comité de lecture;

des ouvrages collectifs rassemblant des articles de revue ou de recherche autour d'un thème donné, coordonnés par un ou plusieurs chercheurs appelés éditeurs;

des monographies sur un thème de recherche Un exemple de publication scientifique: la revue Science and Invention (1928

Les publications qui entrent dans un des cadres ci-dessus sont généralement les seules considérées pour l'évaluation des chercheurs et les études bibliométriques,

à tel point que l'adage publish or perish (publier ou périr) est fondé. La scientométrie est en effet une méthode statistique appliquée aux publications scientifiques.

Elle est utilisée par les organismes finançant la recherche comme outil d'évaluation. En France, ces indicateurs, tel le facteur d'impact, occupent ainsi une place importante dans la LOLF (pour:

Loi Organique relative aux Lois de finances) note 46. Les politiques budgétaires dévolues aux laboratoires et aux unités de recherche dépendent ainsi souvent de ces indicateurs scientométriques

modifier Épistémologie: le discours sur la science modifier Épistémologie ou philosophie des sciences Article détaillé:

épistémologie Le vocable d'épistémologie remplace celui de philosophie des sciences au début du XX e siècle 81.

Il s'agit d'un néologisme construit par James Frederick Ferrier, dans son ouvrage Institutes of metaphysics (1854.

Le mot est composé sur la racine grecque ep? st??signifiant science au sens de savoir et de connaissance et sur le suffixe???

signifiant le discours. Ferrier l'oppose au concept antagoniste de l'agnoiology, ou théorie de l'ignorance.

Le philosophe analytique Bertrand Russell l'emploie ensuite, dans son Essai sur les fondements de la géométrie en 1901, sous la définition d'analyse rigoureuse des discours scientifiques,

pour examiner les modes de raisonnement qu'ils mettent en oeuvre et décrire la structure formelle de leurs théories 82.

En d'autres mots, les épistémologues se concentrent sur la démarche de la connaissance, sur les modèles et les théories scientifiques,

qu'ils présentent comme autonomes par rapport à la philosophie note 47 Jean Piaget 83 proposait de définir l'épistémologie en première approximation comme l'étude de la constitution des connaissances valables, dénomination qui,

Avant ces investigations, la science était conçue comme un corpus de connaissances et de méthodes, objet d'étude de la Philosophie des sciences,

qui étudiait le discours scientifique relativement à des postulats ontologiques ou philosophiques, c'est-à-dire non-autonomes en soi.

L'épistémologie permettra la reconnaissance de la science et des sciences comme disciplines autonomes par rapport à la philosophie.

Les analyses de la science (l'expression de métascience est employée parfois) ont porté tout d'abord sur la science comme corpus de connaissance,

ainsi que La science est parvenue à se fermer chez elle. Elle aborde ses nouvelles difficultés par ses propres moyens

Pour le Prix nobel de physique Steven Weinberg, auteur de Le Rêve d'une théorie ultime (1997) 85 la philosophie des sciences est inutile

car elle n'a jamais aidé la connaissance scientifique à avancer modifier Science au service de l'humanité:

le progrès Articles détaillés: Progrès scientifique et Progrès technique Le terme de progrès vient du latin progressus

qui signifie l'action d'avancer. Selon cette étymologie le progrès désigne un passage à un degré supérieur,

La civilisation se fonde ainsi, dans son développement, sur une série de progrès dont le progrès scientifique.

La science serait avant tout un moyen de faire le bonheur de l'humanité, en étant le moteur du progrès matériel et moral.

Cette identification de la science au progrès est très ancienne et remonte aux fondements philosophiques de la science note 49.

Cette thèse est distincte de celle de la science dite pure (en elle-même et pose le problème de l'autonomie de la science, en particulier dans son rapport au pouvoir politique note 50.

Les question éthiques également limitent cette définition de la science comme un progrès note 51.

Certaines découvertes scientifiques ont des applications militaires ou même peuvent être léthales en dépit d'un usage premier bénéfique note 52

Albert Einstein et Robert Oppenheimer. L'utilisation militaire de la technologie nucléaire a posé un dilemme aux deux scientifiques

Selon les tenants de la science comme moyen d'amélioration de la société, dont Ernest Renan ou Auguste comte sont parmi les plus représentatifs,

le progrès offre une explication du fonctionnement du monde: il est vu donc comme un pouvoir explicatif réel et illimité;

des applications technologiques toujours plus utiles permettant de transformer l'environnement afin de rendre la vie plus facile.

La thèse de la science pure pose, quant-à-elle, que la science est avant tout le propre de l'humain,

ce qui fait de l'homme un animal différent des autres. Dans une lettre du 2 juillet 1830 adressée à Legendre,

mais un philosophe comme lui aurait dû savoir que le but unique de la science, c'est l'honneur de l'esprit humain,

que la science et la technique permettront de dépasser la condition ontologique et biologique de l'homme.

et que la science est le seul moyen à sa portée. À l'opposé, les courants technophobes refusent l'idée d'une science salvatrice,

et pointent au contraire les inégalités sociales et écologiques, entre autres, que la science génère modifier Interrogations de l'épistémologie

Article détaillé: épistémologie#Les questions épistémologiques Liée à la théorie de la connaissance, l'épistémologie tente d'expliquer

et de rationaliser un ensemble de questions philosophiques. La science progressant de manière fondamentalement discontinue, les renversements des représentations des savants,

ou appelées également paradigmes scientifiques selon l'expression de Thomas Kuhn, sont également au coeur des interrogations épistémologiques.

Parmi ces questions centrales de l'épistémologie on distingue la nature de la production des connaissances scientifiques (par exemple les types de raisonnements sont fondés-ils;

la nature des connaissances en elles-mêmes (l'objectivité est-elle toujours possible par exemple). ) Ce problème d'épistémologie concerne plus directement la question de savoir comment identifier

ou démarquer les théories scientifiques des théories métaphysiques; l'organisation des connaissances scientifiques (notions de théories, de modèles, d'hypothèses, de lois;

l'évolution des connaissances scientifiques (quel mécanisme meut la science et les disciplines scientifiques. Nombre de philosophes ou d'épistémologues ont interrogé ainsi la nature de la science et en premier lieu le thèse de son unicité.

L'épistémologue Paul Feyerabend, dans Contre la méthode, est l'un des premiers, dans les années soixante-dix,

à se révolter contre les idées reçues à l'égard de la science et à relativiser l'idée trop simple de méthode scientifique.

Il expose une théorie anarchiste de la connaissance plaidant pour la diversité des raisons et des opinions,

et explique en effet que la science est beaucoup plus proche du mythe qu'une philosophie scientifique n'est prête à l'admettre 87.

Le philosophe Louis Althusser qui a produit un cours sur cette question dans une perspective marxiste:

tout scientifique est affecté d'une idéologie ou d'une philosophie scientifique 88 qu'il appelle Philosophie Spontanée des Savants (P s. S note 53).

Dominique Pestre s'attache lui à montrer l'inutilité d'une distinction entre rationalistes et relativistes, dans Introduction aux Sciences Studies

modifier Grands modèles épistémologiques L'histoire des sciences et de la philosophie a produit de nombreuses théories quant à la nature et à la portée du phénomène scientifique.

Il existe ainsi un ensemble de grands modèles épistémologiques qui prétendent expliquer la spécificité de la science.

Le XX e siècle a marqué un tournant radical. Très schématiquement, aux premières réflexions purement philosophique et souvent normatives sont venus s'ajouter des réflexions plus sociologiques et psychologiques,

puis des approches sociologiques et anthropologiques dans les années 1980, puis enfin des approches fondamentalement hétérogènes à partir des années 1990 avec les Science studies.

Le discours sera interrogé également par la psychologie avec le courant du constructivisme. Enfin l'épistémologie s'intéresse à la science en action (expression de Bruno Latour),

c'est-à-dire à sa mise en oeuvre au quotidien et plus seulement à la nature des questions théoriques qu'elle produit

modifier Cartésianisme et rationalisme Article détaillé: Rationalisme René Descartes Le rationalisme est un courant épistémologique né au XVII e siècle et pour

lequel toute connaissance valide provient soit exclusivement, soit essentiellement de l'usage de la raison 89.

Il s'agit donc d'une théorie de la connaissance qui postule le primat de l'intellect.

étape par étape et sans son aide, peut refaire et redémontrer le théorème de Pythagore

Le rationalisme, surtout moderne, prône la toute puissance des mathématiques sur les autres sciences. Les mathématiques représentent

Néanmoins, Bertrand Russell mentionne dans son ouvrage Science et religion ce qu'il nomme le scandale de l'induction,

qui voit dans la théorie un outil abstrait ne reflétant pas la réalité. Enfin, l'empirisme aurait percé dans le champ scientifique, selon Robert King Merton (dans Éléments de théorie et de méthode sociologique, 1965) grâce à ses liens étroits avec l'éthique protestante et puritaine.

Le développement de la Royal society de Londres, fondée en 1660 par des protestants, en est ainsi l'expression aboutie:

la combinaison de la rationnalité et de l'empirisme, si évidente dans l'éthique puritaine, forme l'essence de la science moderne. explique Merton

Dans l'état métaphysique, l'explication se fonde sur des forces naturelles mais encore personnifiées (la théorie de l'éther par exemple).

La science doit ainsi mettre en oeuvre des hypothèses, permettant de se passer de l'expérience, et aboutissant à la formation de lois non contradictoires.

comme exemple, la théorie de la chaleur de Joseph Fourier, qui la bâtit sans avoir à observer la nature du phénomène.

Le positivisme met en avant la qualité prédictive de la science, qui permet de voir pour prévoir selon les mots de Comte, dans ses Discours sur l'ensemble du positivisme (1843).

Néanmoins, la méthode scientifique culmine dans la mise en pratique, dans l'action, ce que le discours moderne appellera l'application scientifique.

L'ingénierie est ainsi la main de la science, caractérisée par le savoir-faire. La science est avec Comte indissociable de l'action

Science, d'où prévoyance; prévoyance d'où action modifier Critique de l'induction de Mach

Ernst Mach Inventeur de la mesure de la vitesse de propagation du son, Ernest Mach développa une pensée épistémologique

qui influença notamment Albert Einstein. Dans La Mécanique, exposé historique et critique de son développement 93 Mach dévoile la conception mythologique

Dans La Connaissance et l'erreur (1905), Mach explique que le travail du savant porte avant tout sur les relations des objets étudiés entre eux

que la science est symbolique, thèse qu'il reprend chez Karl Pearson dans la Grammaire de la science (1892) note 55

et qui explique que la science est une sténographie conceptuelle. Mach annonce que seule la méthode empirique est scientifique

Nous devons limiter notre science physique à l'expression des faits observables, sans construire d'hypothèses derrière ces faits,

où plus rien n'existe qui puisse être conçu ou prouvé 95 modifier Réfutabilité de Karl Popper et les programmes de recherche scientifique de Irme Lakatos

en proposant une nouvelle théorie de la connaissance, dès 1959 avec la Logique de la découverte scientifique.

comme la falsifiabilité (capacité d'une théorie scientifique de se soumettre à une méthode critique sévère)

ou l'infaillibilité (qui définit a contrario les théories métaphysiques, psychanalytiques, marxistes, astrologiques). Il propose ainsi de voir dans la réfutabilité le critère permettant de distinguer la science de la non-science.

Un énoncé est ainsi empiriquement informatif, si et seulement s'il est testable ou falsifiable,

Popper émet par ailleurs une critique de la thèse de l'unicité de la science, notamment dans son ouvrage La logique de la découverte scientifique.

Selon lui enfin, l'induction n'a aucune valeur scientifique Il n'y a pas d'induction

parce que les théories universelles ne sont pas déductibles d'énoncés singuliers 97 La pensée d'Imre Lakatos (1922-1974) est en droite file de celle de Popper.

qui est un corpus d'hypothèses théoriques lié à un plan de recherche au sein d'un domaine particulier (un paradigme) comme la métaphysique cartésienne par exemple.

modifier Science normale de Thomas Kuhn Les travaux de Thomas Kuhn vont marquer une rupture fondamentale en philosophie,

en histoire et en sociologie des sciences note 56. Il va historiciser la science, et rejeter une conception fixiste de la science.

Son ouvrage principal en la matière, la Structure des Révolutions Scientifiques (1962) pose qu'il est ainsi difficile de considérer le développement scientifique comme un processus d'accumulation,

car il est difficile d'isoler les découvertes et les inventions individuelles Lorsque les scientifiques ne peuvent plus ignorer plus longtemps des anomalies qui renversent la situation établie dans la pratique scientifique,

alors commencent les investigations extraordinaires qui les conduisent finalement à un nouvel ensemble de convictions, sur une nouvelle base pour la pratique de la science ajoute-t-il,

qualifiant ces bases pratiques de paradigmes scientifiques (comme par exemple la lumière considérée comme un corpuscule,

puis comme une onde, puis enfin comme une particule). Ces épisodes extraordinaires sont comme des révolutions scientifiques (ainsi celles apportées par Isaac Newton, Nicolas Copernic, Lavoisier, ou encore Einstein:

toutes viennent renverser un paradigme dominant. L'état d'une science, des connaissances et du paradigme, à une période donnée constitue la science normale

qui est selon Kuhn une recherche fermement accréditée par une plusieurs découvertes scientifiques passées, découvertes que tel ou tel groupe scientifique a considérées comme suffisantes pour devenir le point de départ d'autres travaux

modifier Constructivisme Article détaillé: Constructivisme (épistémologie Jean Piaget Le terme constructivisme est né au début du XX e siècle avec le mathématicien hollandais Brouwer

qui l'utilisa pour caractériser sa position sur la question des fondements en mathématiques comme discipline maîtresse.

Mais c'est surtout Jean Piaget qui a su apporter au constructivisme ses lettres de noblesse: avec la publication en 1967 de l'encyclopédie de la Pléiade et notamment de l'article Logique et connaissance scientifique, il opère selon Jean-louis Le Moigne une renaissance du constructivisme épistémologique, notamment à partir des travaux de Bachelard 98.

Toutefois, selon Ian Hacking, c'est Kant qui fut le grand pionnier de la construction 99

ce que le scientifique peut construire, à partir d'idées et d'hypothèses que l'intuition (comme fondement des mathématiques) accepte comme vraies,

Pour lui, l'épistémologie englobe la théorie de la connaissance et la philosophe des sciences

(ce qu'il nomme le cercle des sciences: chaque science renforce l'édifice des autres sciences.

Autrement dit, la succession des sciences dans l'histoire obéit à la même logique que l'ontogénèse des connaissances 101.

Sans parler de ressemblance totale, les mécanismes, de l'individu au groupe de chercheurs et donc,

aux disciplines scientifiques, sont communs (Piaget cite ainsi l'abstraction réfléchissante Refusant l'empirisme, l'épistémologie constructiviste pose que la connaissance se fait au moyen d'une dialectique, du sujet à l'objet et de l'objet au sujet,

par un aller-et-retour expérimental modifier Science et société modifier Science et pseudo-sciences

Article détaillé: Pseudo-science Une pseudo-science (grec ancien pseudês, menteur) est une démarche prétendument scientifique

qui ne respecte pas les canons de la méthode scientifique, dont celui de réfutabilité L'astrologie est considérée comme une pseudo-science

Ce terme, de connotation normative, est utilisé dans le but de dénoncer certaines disciplines en les démarquant des démarches au caractère scientifique reconnu.

C'est au XIX e siècle (sous l'influence du positivisme d'Auguste comte, du scientisme et du matérialisme)

que fut exclu du domaine de la science tout ce qui n'est pas vérifiable par la méthode expérimentale.

Un ensemble de critères explique en quoi une théorie peut être classée comme pseudo-science. Karl Popper relègue ainsi la psychanalyse au rang de pseudo-science,

au même titre que, par exemple, l'astrologie, la phrénologie ou la divination note 57. Le critère de Popper est contesté

cependant pour certaines disciplines; pour la psychanalyse, parce que la psychanalyse ne prétend pas être une science exacte.

De plus, Popper a été assez ambigu sur le statut de la théorie de l'évolution dans son système

Les sceptiques, comme Richard Dawkins, Mario Bunge, Carl Sagan, Richard Feynman ou encore James Randi considèrent toute pseudo-science comme dangereuse.

Le mouvement zététique oeuvre quant à lui principalement à mettre à l'épreuve ceux qui affirment réaliser des actions scientifiquement inexplicables

modifier Science ou technique Articles détaillés: Technique et Connaissance technique La technique (grec ancien t???

technê, soit art, métier savoir-faire) concerne les applications de la science, de la connaissance scientifique ou théorique, dans les réalisations pratiques, les productions industrielles et économiques 102.

La technique couvre ainsi l'ensemble des procédés de fabrication, de maintenance, de gestion, de recyclage et, même d'élimination des déchets,

qui utilisent des méthodes issues de connaissances scientifiques ou simplement des méthodes dictées par la pratique de certains métiers et l'innovation empirique.

ou de science appliquée. La science est elle autre chose, une étude plus abstraite. Ainsi l'épistémologie examine entre autres les rapports entre la science et la technique

comme l'articulation entre l'abstrait et le savoir-faire. Néanmoins, historiquement, la technique est première.

L'homme a été homo-faber, avant d'être homo-sapiens, explique le philosophe Bergson. Contrairement à la science, la technique n'a pas pour vocation d'interpréter le monde,

elle est là pour le transformer, sa vocation est pratique et non théorique La technique est considérée souvent comme faisant partie intégrante de l'histoire des idées

ou à l'histoire des sciences. Pourtant il faut bien admettre la possibilité d'une technique a-scientifique,

c'est-à-dire évoluant en dehors de tout corpus scientifique et que résume les paroles de Bertrand Gille:

le progrès technique s'est fait par une somme d'échecs que vinrent corriger quelques spectaculaires réussites.

et ce jusqu'au XVIII e siècle, époque où se développeront les théories et avec elles de nouvelles formes de connaissance axiomatisées

modifier Arts et science Article détaillé: Arts scientifiques L'Expulsion d'Adam et Ève du Jardin d'éden, fresque de Masaccio, Florence, Italie, avant et après sa restauration note 58

Hervé Fischer parle, dans La société sur le divan, publié en 2007, d'un nouveau courant artistique prenant la science et ses découvertes comme inspiration et utilisant les technologies telles que les bio-technologies, les manipulations génétiques, l'intelligence artificielle, la robotique,

qui inspirent de plus en plus d'artistes. Par ailleurs, le thème de la science a été souvent à l'origine de tableaux ou de sculptures.

Le mouvement du futurisme par exemple considère que le champ social et culturel doit se rationaliser.

Enfin, les découvertes scientifiques aident les experts en Art 103. Le connaissance de la désintégration du carbone 14 par exemple permet de dater les oeuvres.

modifier Scientisme ou religion de la science Article détaillé: scientisme Le scientisme est apparue une idéologie au XVIII e siècle,

selon laquelle la connaissance scientifique permettrait d'échapper à l'ignorance dans tous les domaines et donc, selon la formule d'Ernest Renan dans l'Avenir de la science,

Il s'agit donc d'une foi dans l'application des principes de la science dans tous les domaines.

Nombre de détracteurs note 60 y voient une véritable religion de la science, particulièrement en Occident.

Il peut aussi renvoyer à un certain excès de confiance en la science qui se transformerait en dogme.

et d'expériences s'appuyant sur la méthode scientifique et a pour objectif de contribuer à la formation chez chaque individu d'une capacité d'appropriation critique du savoir humain,

Ces clichés tiennent soit à l'histoire de la science, résumée et réduite à des découvertes

et plus généralement les connaissances scientifiques, sont des vérités absolues et dernières, et que les preuves scientifiques sont non moins absolues et définitives alors que, selon les mots de Thomas Kuhn,

elles ne cessent de subir révolutions et renversements Enfin, c'est surtout la sociologie de la connaissance, dans les années 1940 à 1970,

en effet, des preuves absolues des théories et les paradigmes sont amenés à disparaître modifier Vulgarisation scientifique

La vulgarisation est le fait de rendre accessible les découvertes ainsi que le monde scientifique à tous et dans un langage adapté

Une démonstration de l'expérience de la cage de Faraday au Palais de la découverte de Paris La compréhension de la science par le grand public est l'objet d'études à part entière;

les auteurs parlent de Public Understanding of Science (expression consacrée en Grande-bretagne, science literacy aux États-unis) et de culture scientifique en France. Il s'agit du principal vecteur de la démocratisation et de la généralisation du savoir selon les sénateurs français Marie-christine Blandin et Ivan Renard 106.

Dans nombre de démocraties, la vulgarisation de la science est au coeur de projets mêlant différents acteurs économiques, institutionnels et politiques.

En France, l'Éducation nationale a ainsi pour mission de sensibiliser l'élève à la curiosité scientifique, au travers de conférences, de v sites régulières ou d'ateliers d'expérimentation.

La Cité des sciences et de l'industrie met à disposition de tous des expositions sur les découvertes scientifiques alors que le centre de culture scientifique,

technique et industrielle a pour mission de favoriser les échanges entre la communauté scientifique et le public.

Cette mission s'inscrit dans une démarche de partage des savoirs, de citoyenneté active, permettant à chacun d'aborder les nouveaux enjeux liés à l'accroissement des connaissances 107.

Le Futuroscope ou Vulcania ou le Palais de la découverte sont d'autres exemples de mise à disposition de tous des savoirs scientifiques.

Les États-unis possèdent également des institutions telles que l'Exploratorium 108 de San francisco, qui se veulent plus près d'une expérience accessible par les sens

Le Québec a développé quant à lui le Centre des sciences de Montréal La vulgarisation se concrétise donc au travers d'institutions, de musées,

qu'énumère Bernard Schiele dans Les territoires de la culture scientifique 109 modifier Sciences au service de l'idéologie et de la guerre

Le laser est découverte à l'origine une militaire Pendant la Première guerre mondiale, les sciences ont été utilisées par l'État

afin de développer de nouvelles armes chimiques et de développer des études balistiques. C'est la naissance de l'économie de guerre,

qui s'appuie sur des méthodes scientifiques. L'OST, ou Organisation Scientifique du Travail de Frederick Winslow Taylor est ainsi un effort d'améliorer la productivité industrielle grâce à l'ordonnancement des tâches,

permis notamment par le chronométrage. Néanmoins, c'est pendant la Seconde guerre mondiale que la science est utilisée le plus à des fins militaires.

Les armes secrètes de l'Allemagne nazie comme les V2 sont découvertes au centre des de cette époque

Toutes les disciplines scientifiques sont ainsi dignes d'intérêt pour les gouvernements. Le kidnapping de scientifiques allemands à la fin de la guerre,

soit par les soviétiques, soit par les américains, fait naître la notion de guerre des cerveaux,

qui a compté le plus sur les découvertes scientifiques, notamment la bombe atomique, puis la bombe à hydrogène.

Ce nouveau régime de science se caractérise par la multiplication des nouvelles pratiques et des relations toujours plus étroites entre science, État et société. 111 La conception

la guerre devient en elle-même l'objet d'une science: la polémologie. Le sociologue français Gaston Bouthoul (1896-1980), dans le Phénomène guerre, en fonde les principes

Enfin, si la science est par définition neutre, elle reste l'affaire d'hommes, sujets aux idéologies dominantes.

Ainsi, selon les sociologues relativistes Barry Barnes et David Bloor de l'Université d'Édimbourg, les théories sont acceptées d'abord au sein du pouvoir politique note 62.

Une théorie s'imposerait alors non parce qu'elle est vraie mais parce qu'elle est défendue par les plus forts.

En d'autres termes, la science serait, sinon une expression élististe, une opinion majoritaire reconnue comme une vérité scientifique et le fait d'un groupe,

ce que démontrent les travaux d'Harry Collins. La sociologie des sciences s'est intéressée ainsi beaucoup,

dès les années 1970, à l'influence du contexte macro-social sur l'espace scientifique.

Robert King Merton a montré, dans Éléments de théorie et de méthode sociologique (1965) les liens étroits entre le développement de la Royal society de Londres, fondée en 1660,

et l'éthique puritaine de ses acteurs. Pour lui, la vision du monde des protestants de l'époque a permis l'accroissement du champ scientifique

modifier Science et religion Article détaillé: Relation entre science et religion Historiquement, la science et la religion ont été apparentées longtemps.

Dans Les Formes élémentaires de la vie religieuse (1912), Émile Durkheim montre que les cadres de pensée scientifique comme la logique ou les notions de temps et d'espace trouvent leur origine dans les pensées religieuses et mythologiques

modifier Le non-recouvrement La philosophie des sciences moderne a abouti à la nécessité pour la science

et la religion de marquer leurs territoires. Le principe aujourd'hui largement accepté est celui du non-recouvrement des magistères.

Selon ce principe, la pensée religieuse et la pensée scientifiques doivent poursuivre des buts différents pour cohabiter.

La science explique le fonctionnement de l'univers (le comment) tandis que la religion propose des croyances qui donnent un sens à l'univers (le pourquoi).

En grande partie, cette division est un corollaire du critère de réfutabilité de Karl Popper:

la science propose des énoncés qui peuvent être mis à l'épreuve des faits, et doivent l'être pour être acceptés

ou refusés. La religion propose des énoncés qui doivent être crus sans pouvoir être vérifiés Les conflits entre la science et la religion se produisent

dès lors que l'une des deux prétend répondre à la question dévolue à l'autre Cette violation peut se produire dans les deux sens.

La religion empiète sur la science quand des personnes prétendent déduire des textes religieux des informations sur le fonctionnement du monde.

ce qui assure de ne pas empiéter sur le domaine scientifique L'autre cas de violation est celui où on extrapole à partir de données scientifiques une vision du monde tout à fait irréfutable (au sens de Popper),

empiétant sur le domaine du religieux. D'ailleurs, les propositions scientifiques doivent rester compatibles avec toutes les croyances religieuses (sauf celles

qui violent elles-mêmes la démarcation). Albert Einstein et Paul Dirac utilisent le concept de Dieu

qui affirme que la science réfute l'existence de Dieu, viole la démarcation modifier Histoire

Au sein du christianisme, le procès de Galileo Galilei (Galilée), en 1633, marque le divorce de la pensée scientifique et de la pensée religieuse note 63,

Cependant, des explications scientifiques furent possible dès ce credo, qui ne se prononçait pas sur l'engendrement du monde, oeuvre du Christ.

Cette lacune théologique permit une certaine activité scientifique au Moyen âge dont, en premier lieu, l'astronomie. Le Concile de Trente (1545-1563) autorisa les communautés religieuses à mener des recherches scientifiques.

Si le premier pas en faveur de l'héliocentrisme (qui place la Terre en rotation autour du Soleil) est fait par le chanoine Nicolas Copernic,

Le procès de Galilée devint le symbole d'une science devenant indépendante de la religion

Dans la majorité des autres religions, la science n'est opposée pas aussi à la religion dominante.

Dans l'islam, la science est favorisée car il n'existe pas de clergé institué; par ailleurs, le monde est vu comme un code à déchiffrer pour comprendre les messages divins.

Ainsi, au Moyen âge, la science arabo-musulmane prospéra et développa la médecine, les mathématiques et l'astronomie surtout

que la science seule peut expliquer l'univers et que la religion est l'opium du peuple comme dira plus tard Karl Marx qui fonde la vision matérialiste de l'histoire.

Les réussites scientifiques et techniques, qui améliorent la civilisation et la qualité de vie, le progrès scientifique en somme, bat en brèche les dogmes religieux dans leur totalité,

et quelle que soit la confession. Les théories modernes de la physique (la théorie des quanta notamment) et de la biologie (avec Charles Darwin et l'évolution), les découvertes de la psychologie

pour laquelle le sentiment religieux demeure un phénomène intérieur voire neurologique, supplantent les explications mystiques et spirituelles.

comme Pierre Teilhard de chardin ou Georges Lemaître, d'allier explication scientifique et ontologie religieuse. L'encyclique de 1993, Fides et ratio, de JEAN-PAUL II reconnaît

que religion chrétienne et science sont deux voies vers l'explication du monde Au XX e siècle, l'affrontement des partisans de la théorie de l'évolution et des créationnistes, souvent issus des courants religieux radicaux,

alors que Bertrand Russell mentionne dans son ouvrage Science et religion les conflits les opposant modifier Communauté scientifique internationale

Toute science est essentiellement un moyen vers un but. Le moyen est la connaissance. Le but est le contrôle.

Au delà de ceci demeure une seule question: Qui sera le bénéficiaire Article détaillé: communauté scientifique

modifier Du savant au chercheur Si la science est avant tout une affaire de méthode,

elle dépend aussi beaucoup du statut de ceux qui la font. L'ancêtre du chercheur reste, dans l'Antiquité, le scribe.

Le terme de savant n'apparaît qu'au XVII e siècle; se distinguant du clerc et de l'humaniste.

Au XIX e siècle cette figure s'estompe et laisse place à celle du scientifique universitaire et du chercheur spécialisé aux côtés

desquels évoluent le chercheur industriel et le chercheur fonctionnaire. Aujourd'hui c'est la figure du chercheur entrepreneur

qui domine selon les auteurs Yves Gingras, Peter Keating et Camille Limoges, dans leur Du scribe au savant.

Les porteurs du savoir, de l'Antiquité à la Révolution industrielle note 65. C'est la création d'institutions comme le Jardin royal des plantes médicinales ou l'Académie royale des sciences de Paris

qui marquent l'avènement du statut de chercheur spécialisé au XIX e siècle. Elles fournissent en effet des revenus

et un cadre de recherche exceptionnels C'est en Allemagne, avec Wilhelm Von humboldt, en 1809,

que la recherche est affiliée aux Universités. Dès lors commence l'industrialisation de la production de chercheurs,

qui accéléra la spécialisation du savoir. Depuis la Seconde guerre mondiale, ce sont les instituts de recherche et les organismes gouvernementaux

qui dominent, à travers la figure du chercheur fonctionnaire Les sociologues et anthropologues Bruno Latour 113, Steve Woolgar, Karin Knorr-Cetina ou encore Michael Lynch ont étudié l'espace scientifique, les laboratoires et les chercheurs.

Latour s'est intéressé en particulier à la production du discours scientifique, qui semble suivre un processus de stabilisations progressives,

ce qui permet aux énoncés d'acquérir de la crédibilité au fur et à mesure alors que Jean-françois Sabouret et Paul Caro,

dans Chercher. Jours après jours, les aventuriers du savoir présentent des portraits de chercheurs venant de tous les domaines

et travaillant au quotidien 114,115 modifier Des communautés scientifiques La communauté scientifique désigne, dans un sens assez large, l'ensemble des chercheurs et autres personnalités

dont les travaux ont pour objet les sciences et la recherche scientifique, selon des méthodes scientifiques.

Parfois cette expression se réduit à un domaine scientifique particulier: la communauté des astrophysiciens pour l'astrophysique, par exemple.

La sociologie des sciences s'intéresse à cette communauté, à la façon dont elle fonctionne et s'inscrit dans la société

Le physicien Hans Bethe recevant le Prix nobel en 1967, pour sa contribution à la théorie des réactions nucléaires

On peut parler de société savante lorsqu'il s'agit d'une association d'érudits et de savants.

Elle leur permet de se rencontrer, de partager, confronter et exposer le résultat de leurs recherches,

de se confronter avec leurs pairs d'autres sociétés du même type ou du monde universitaire, spécialistes du même domaine,

et le cas échéant, de diffuser leurs travaux via une revue, des conférences, séminaires, colloques, expositions et autres réunions scientifiques.

Un congrès ou conférence scientifique est un événement qui vise à rassembler des chercheurs et ingénieurs d'un domaine pour faire état de leurs avancées.

Cela permet également à des collègues géographiquement éloignés de nouer et d'entretenir des contacts.

La collaboration est de mise au sein de la communauté scientifique, en dépit de guerres internes et transnationales. Ansi, l'outil du peer review (aussi appelé arbitrage dans certains domaines universitaires) consiste à soumettre l'ouvrage

ou les idées d'un auteur à l'analyse de confrères experts en la matière, permettant par là aux chercheurs d'accéder au niveau requis par leur discipline

et de développer les connaissances scientifiques. Par extension métonymique, la recherche scientifique désigne également le cadre social, économique, institutionnel et juridique de ces actions.

et de la Recherche) car elle constitue un avantage géopolitique et social important pour un pays. Le Prix nobel (il en existe un pour chaque discipline scientifique promue) récompense ainsi la personnalité scientifique

Les Science studies sont un courant récent regroupant des études interdisciplinaires des sciences, au croisement de la sociologie, de l'anthropologie, de la philosophie ou de l'économie.

Cette discipline s'occupe principalement de la science comme institution, orientant le débat vers une épistémologie sociale

modifier Sociologie du champ scientifique Article détaillé: Sociologie des sciences La sociologie des sciences vise à comprendre les logiques d'ordre sociologique à l'oeuvre dans la production des connaissances scientifiques 116.

Néanmoins, il s'agit d'une discipline encore récente et évoluant au sein de multiples positions épistémologiques;

Olivier Martin dit qu'elle est loin de disposer d'un paradigme unique: c'est d'ailleurs une des raisons de sa vivacité 117.

Mais, depuis le début des années 1980, les sciences sociales cherchent à dépasser l'étude de l'institution science pour aborder l'analyse du contenu scientifique.

La sociologie du champ scientifique, concept crée par Pierre Bourdieu, porte ainsi une attention particulière aux institutions scientifiques, au travail concret des chercheurs, à la structuration des communautés scientifiques,

aux normes et règles guidant l'activité scientifique surtout. Il ne faut cependant pas la confondre avec l'étude des relations entre science et société,

quand bien même ces relations peuvent être un objet d'étude des sociologues des sciences. Elle est en effet plus proche de l'épistémologie

Le père de la sociologie des sciences est Robert K. Merton qui, le premier, vers 1940, considère la science comme une structure sociale normée formant un ensemble

qu'il appelle l'èthos de la science (les principes moraux dirigeant le savant) et

dont les règles sont censées guider les pratiques des individus et assurer à la communauté son autonomie (Merton la dit égalitaire, libérale et démocratique).

Dans un article de 1942, intitulé The Normative Structure of Science, il cite quatre normes régissant la sociologie de la science:

l'universalisme, le communalisme, le désintéressement, le scepticisme organisé. Ce que cherche Merton, c'est analyser les conditions de production de discours scientifiques,

alors que d'autres sociologues, après lui, vont viser à expliquer sociologiquement le contenu de la science.

Pierre Duhem s'attacha lui à analyser le champ scientifique du point de vue constructiviste. À la suite des travaux de Thomas Kuhn, les sociologues dénoncèrent la distinction portant sur la méthode mise en oeuvre

et firent porter leurs investigation sur le processus de production des connaissances lui-même Si la philosophie des sciences se fonde en grande partie sur le discours et la démonstration scientifique d'une part, sur son historicité d'autre part, pour Ian Hacking,

elle doit étudier aussi le style du laboratoire. Dans Concevoir et expérimenter, il estime que la philosophie des sciences,

loin de se cantonner aux théories qui représentent le monde, doit aussi analyser les pratiques scientifiques

qui le transforment. Le sociologue américain Joseph Ben David a ainsi étudié la sociologie de la connaissance (sociology of scientific knowledge) dans ses Éléments d'une sociologie historique des sciences (1997

modifier Applications, inventions, innovations et économie de la science Articles détaillés: Innovation et Invention (technique

Le domaine de l'informatique est concerné particulièrement par les innovations. Ici, une puce informatique L'application d'une science à une autre est l'usage

qu'on fait des principes ou des procédés d'une science pour étendre et perfectionner une autre science.

L'invention est d'abord une méthode, une technique, un moyen nouveau par lequel il est possible de résoudre un problème pratique donné.

Le concept est très proche de celui d'une innovation. Par exemple, Alastair Pilkington a inventé le procédé de fabrication du verre plat sur bain d'étain

dont on dit qu'il s'agit d'une innovation technologique majeure Une innovation se distingue d'une invention

ou d'une découverte dans la mesure où elle s'inscrit dans une perspective applicative. L'une et l'autre posent des enjeux majeurs à l'économie.

Dans les pays développés, les guerres économiques reposent sur la capacité à prévoir, gérer, susciter et conserver les applications et les innovations, par le brevet notamment.

Ce sont tout d'abord les sociologues de la science Norman Storer et Warren Hagstrom, aux États-unis,

qui proposent une grille de lecture pour le champ économique des disciplines scientifiques. Ils envisagent en effet la science comme un système d'échange semblable à un marché

sauf que la nature des biens échangés est du domaine du savoir et de la connaissance. Il y existe même une sorte de loi de la concurrence

car si le scientifique ne publie pas, il ne peut prétendre voir ses fonds de recherche être reconduits l'année suivante.

selon Olivier Martin stimule les chercheurs et constitue le moteur de la science 118. Mais c'est surtout le sociologue Pierre Bourdieu

qui a su analyser l'économie du champ scientifique. Dans son article intitulé le champ scientifique, dans les Actes de la recherche en sciences sociales 119,

il indique que la science obéit aux lois du marché économique sauf que le capital est dit symbolique (ce sont les titres, les diplômes, les postes ou les subventions par exemple).

) Par ailleurs, ce capital symbolique dépend de l'intérêt général et institutionnel: ainsi toutes les recherches se valent

mais les plus en vue sont favorisées. Enfin, le milieu scientifique est dominé par des relations de pouvoir, politique et communautaire

modifier Notes et références modifier Références #Dictionnaire Le Robert, édition de 1995, p. 2051.##Dominique Lecourt, p. 6#Dictionnaire étymologique de la langue française, sous la direction de Oscar Bloch, Walther von Wartburg, 2008.#

#Terry Shinn, Formes de division du travail scientifique et convergence intellectuelle. La recherche technico-instrumentale, Revue française de sociologie, n°41 (3), pp. 447-73,2000.#

#Bernward Joerges et Terry Shinn, Instrumentation between Science, State and Industry, Kluwer Academic Press, Dordrecht, 2001.#

#Michel Blay, entrée science classique, citée dans La science classique en chantier, in magazine Sciences humaines, hors-série, Histoire et philosophie des sciences',n o 31, décembre-janvier 2000

pré-science-science normale-crise-révolution-nouvelle science normale-nouvelle crise.##André Pichot, introduction.##André Leroi-Gourhan, Le geste et la parole, Albin michel, 1962, p. 152.#(

#en) Russell M. Lawson,(sous la direction de), Science in the ancient world-An Encyclopedia, ABC-CLIO, 2004, p. 149.#

J c.#André Pichot, p. 110-111 évoque des tablettes où les sumériens ont anticipé les théorèmes fondamentaux de Thalès et de Pythagore, sur la géométrie du triangle.#

qu'elle ressortit plus à la technique (voire à l'art) qu'à la science proprement dite,

#1970 Early Greek science. Thales to Aristotle, Londres, Chatto & Windus. Trad. fr. Les débuts de la science grecque.

De Thalès à Aristote, Paris, Maspero, 1974.##Platon, 189e-190a.##à et b Emmanuel Renault, p. 75.#

#Ouvrage collectif, Christophe Grellard (éditeur), Méthode et statut des sciences à la fin du Moyen âge, Presses universitaires du Septentrion, 2004,(ISBN 2-85939-839-2), pp. 8-9

tradition alchimique et invention scientifique au début du XVII e siècle sur CAT. INIST.##Cité par Serge Hutin, p. 78-79.#

#Michel Blay, entrée science classique, citée dans La science classiqe en chantier, in magazine Sciences humaines, hors-série, Histoire et philosophie des sciences',n°31, décembre-janvier 2000

#Sciences naturelles et Médecine au siècle des Lumières, ressources scientifiques en ligne pour l'enseignement des sciences.#

#Selon l'expression de Thomas Kuhn, dans La Structure des révolutions scientifiques.##Jean-françois Dortier.##Robert Nadeau, p. 636.#

Appliquer le qualificatif de sciences à la connaissance des faits humains sera considéré du reste par certains comme un abus de langage.

#Michel Blay, entrée science formelle.##Jean Ladrière dit ainsi:''Il n'y a pas un critère absolu de validité,

qui va de pair avec l'extension du champ mathématique et la découverte des domaines nouveaux, in Encyclopaedia Universalis, Tome 21, Entrée Sciences-Sciences et discours rationnel, p. 775.#

#In Encyclopedia Universalis, Tome 21, entrée Science-Sciences et discours rationnel, p. 775.##Entrée Scientificité, dans le Trésor de la Langue Française Informatisée.#

#Science, valeur et rationalité, Éditions de l'Université d'Ottawa, Coll. Sciences sociales, 1984, p. 15.#

1995,(ISBN 2-1-046943-3), p. 3. Piaget utilise cette expression dans l'introduction de Logique et connaissance scientifique, 1967.#

#Steven Weinberg, Le Rêve d'une théorie ultime, 1997, Odile jacob.##C. G. J. Jacobi, letter to Legendre, July 2, 1830, in Gesammelte Werke, Vol.

#Robert Nadeau et Jacques Désautels, dans Épistémologie et Didactique des sciences en donnent la synthèse. il s'agissait d'une étude statistique

#Rapport d'information n°392 auprès du Sénat (2002-2003) intitulé La diffusion de la culture scientifique.#

#Charte nationale des Centres de Culture Scientifique, Technique et Industrielle.##Site de l'Exploratorium#Bernard Schiele, Les territoires de la culture scientifique, Presses universitaires de Montréal, 2003.#

#Amy Dahan et Dominique Pestre.##Amy Dahan et Dominique Pestre, p. 16.##G. L Bruno avait postulé

Pour la Science, 2008,366, pp 30-33#Michel Dubois.#Olivier Martin, maître de conférence en sociologie à la Sorbonne, citée dans La construction sociale des sciences, in magazine Sciences humaines

, hors-série, Histoire et philosophie des sciences',n°31, décembre-janvier 2000-2001, p. 36.##Olivier Martin, maître de conférence en sociologie à la Sorbonne, citée dans La construction sociale des sciences, in magazine Sciences humaines, hors-série, Histoire et philosophie des sciences',n°31, décembre

-janvier 2000-2001, p. 37.##Actes de la recherche en sciences sociales, n°2/3, 1976, pp. 88-104, consultable en ligne

#Encyclique du Pape JEAN-PAUL II, Fides et ratio (1998) redéfinissant le rapport science-religion ainsi: La foi et la raison sont comme deux ailes

La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle.##Michel serres, p. 16 nomme ces embranchements les bifurcations,

sachant que Loin de dessiner une suite alignée d'acquis continus et croissants ou une même séquence de soudaines coupures, découvertes,

en revanche, ils ne démontrent pas de théorème. De même certains termes sont anachroniques: il n'existe pas de théorème chez eux,

pas plus qu'il n'existe d'équation (l'invention de l'inconnue est en effet plus tardive).

#Voir notamment l'étude de Jean Théodoridès, Les Sciences biologiques et médicales à Byzance, Centre national de la recherche scientifique, Centre de documentation Sciences humaines, 1977,

Paris.#Voir Philosophie et sciences à Byzance de 1204 à 1453 par Michel Cacouros et Marie-hélène Congourdeau consultable en ligne.#

#Joseph Needham, Science et civilisation En chine, Picquier Philippe, 1998,(ISBN 9782877302470),(version abrégée des deux premiers tomes.#

Science and Society in East and in West par P. Huard, Bulletin de l'École française d'Extrême-orient, 1971, n°58, pp. 367-371

en) Crombie, A. C. Alistair Cameron, Robert Grosseteste and the origins of experimental science, 1100-1700, Oxford:

(ISBN 2-04-017396-X).#L'ordre des Dominicains allait ainsi être à l'origine du renouveau intellectuel de l'Église, à l'origine même de l'acceptation des positions scientifiques.#

Dictionnaire critique de la science classique, Flammarion, 1988. Cette période fut reconnue également comme fondatrice de la science classique et institutionnelle par les Actes du Congrès International d'Histoire des sciences,

tenus à Liège en 1997.##Pour plus de détails, voir Francis bacon, science et méthode par Michel Malherbe, Jean-marie Pousseur consultable en ligne.#

#Francis bacon la fustige à travers cette célèbre déclaration, tirée du Novum Organum: La science doit être tirée de la lumière de la nature,

elle ne doit pas être retirée de l'obscurité de l'antiquité.##ce ne sont pas des ailes

L'Encyclopédie et le progrès des sciences et des techniques, Centre International de synthèse. Section d'Histoire des sciences, 1952,(Articles parus précédemment dans la Revue d'histoire des sciences

Deux fois seulement dans l'histoire de la science moderne, et pour les deux formes principales que notre connaissance de la nature a prises,

et pour déterminer ainsi les conditions générales de la découverte scientifique. Cet heureux mélange de spontanéité et de réflexion, de science et de philosophie, s'est produit les deux fois en France.#Le site du Comité Consultatif National d'Éthique#Voir The science of the artificial (

1969), MIT PRESS. Voir aussi Jean-louis Le Moigne (dir), Les nouvelles sciences: comprendre les sciences de l'artificiel,

avec le P r H. A. Simon#Voir ainsi: Globot-Essai sur la classification des sciences-(1898) sur le site philagora.#

#Certaines approches de l'économie appartiennent également à cette catégorie (voir École autrichienne d'économie.#

#Jean-marie Legay et Anne-françoise Schmidt, dans Question d'épistémologie. Modélisation des objets complexes et interdisciplinarité, une collaboration entre un biologiste et une philosophe étudient le passage de la théorie au modèle.#

#Voir à ce sujet la critique de sur le site de Gilles Guérin, philosophe.##Voir sur ce point:

L'économique est-elle une science empirique? de Robert Nadeau, Département de philosophie, Université du Québec à Montréal pdf.#Pour une étude des apports de Gadamer à l'herméneutique,

Nicolle, Jean-marie, Histoire des méthodes scientifiques: du théorème de Thalès au clonage.##Que disent les indicateurs?

entretien avec Jean-pierre Merlet, animateur du groupe de réflexion sur les indicateurs de la commission d'évaluation de l'INRIA, Lettre d'information de l'INRIA, n°59, mai 2007.#

#Voir notamment Nicolas Rescher, Le progrès scientifique: un essai philosophique sur l'économie de la recherche dans les sciences de la nature.#

Le Sens du progrès. Une approche historique et philosophique, Flammarion, 2004#Voir, par exemple, Ethique, science et droits de l'homme,

Humanisme, biotechnologie et éthique de la science, contribution initiale de Pietro Rotili.##Le double usage de la fission nucléaire-l'arme atomique d'une part, le nucléaire civil d'autre part-illustre l'ambivalence des découvertes scientifiques.#

#Voir pour plus de détails l'article Althusser et le concept de Philosophie Spontanée des Savants,

in Groupe d'études La philosophie au sens large, animé par Pierre Macherey, consultable en ligne.##Y compris en mathématique, où on parle de quasi-empirisme:

#Karl Pearson, Grammaire de la science, traduction française, March, Paris, Alcan, 1912.##Voir pour une analyse de la théorie épistémologique de Thomas Kuhn la fiche de lecture de Delphine Montazeaud en ligne.#

#Voir pour une étude complète de leur différence l'article Science and Pseudo-Science sur le site Stanford Encyclopedia of Philosophy (en.#

#Tableau peint en 1425 (finition en 1428), altéré en 1680, et restauré en 1980.##Le CNRS propose une exposition sur le thème art

et science, présentant les différentes techniques au service de la conservation des ouvrages d'art.#

François d'Aubert, Le savant et le politique aujourd'hui (colloque de La villette), 1996.##Barnes et Bloor sont à l'origine du programme fort qui,

en sociologie de la connaissance cherche à expliquer les origines de la connaissance scientifique par des facteurs exclusivement sociaux et culturels.#

La bible contre Darwin, éditions Complexes, Coll. Historiques, 2006,(ISBN 2-8048-0085-7).#Yves Gingras, Peter Keating et Camille Limoges, Du scribe au savant.

Les porteurs du savoir, de l'Antiquité à la Révolution industrielle, PUF, Coll. Science, savoir et société, 2000,(ISBN 978-2-13-050319-4).#Voir Patrice Flichy, L'innovation technique:

vers une nouvelle théorie de l'innovation modifier Voir aussi modifier Wikisource Science et méthode d'Henri Poincaré (1908) La Science et l'hypothèse d'Henri Poincaré (1902) Les Valeurs de la science d'Henri Poincaré (1902) Discours de la méthode pour bien conduire sa raison

et chercher la vérité dans les sciences (1637) de René Descartes Sur les autres projets Wikimédia

Science sur Wikimedia Commons (ressources multimédia) Science sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel) Science sur Wikiversity (communauté pédagogique libre) Science sur Wikisource (bibliothèque universelle) Science sur Wikiquote

(recueil de citations modifier Liens externes fr) Science. gouv. fr le portail des sciences du ministère français de l'enseignement supérieur et de la recherche (fr) Cours d'épistémologie de Paris IV-Sorbonne (fr) Futura-science, magazine

sur l'actualité scientifique (fr) La Cité des sciences, Paris (fr) Espace des sciences. Conférences, expositions, dossiers (fr) Science décision, rapport de la science à la société (fr) Le site de la Fête de la science (fr) Persée.

Site de numérisation rétrospective de revues françaises en sciences humaines et sociales modifier Bibliographie modifier Ouvrages utilisés

Jean-pierre Verdet, Une Histoire de l'astronomie, Seuil, coll. Points, Paris, 1990 (ISBN 2-02-011557-3) Bernard Vidal, Histoire de la chimie, PUF, coll

n°,Paris, 2005 (ISBN 2-13-054917-9) Michel Dubois, Introduction à la sociologie des sciences, PUF, coll. Premier Cycle, 1999 (ISBN 978-2

Aurel David (préface de Louis Couffignal), La cybernétique et l'humain, Gallimard, coll. Idées, 1965 (ISBN 9782070350674) Louis Althusser, Philosophie et philosophie spontanée des savants, François

Maspero, 1967,160 p. Paul Feyerabend, Contre la méthode, esquisse d'une théorie anarchiste de la connaissance, Seuil, coll. Points Sciences, 1988,349 p. ISBN 978-2020099950) Dominique Pestre

, Introduction aux Science Studies, La Découverte, coll. Repère, 2006,122 p. ISBN 978-2707145963) Amy Dahan et Dominique Pestre, Les sciences pour la guerre. 1940-1960, Éditions

Arts et sciences à la Renaissance, Ellipses, 2007 (ISBN 978-2-7298-3676-4) Bruno Jarrosson, Invitation à la philosophie des sciences, Seuil, coll. Points Sciences

Robert Nadeau, Vocabulaire technique et analytique de l'épistémologie, PUF, coll. Premier cycle, 1999,904 p. ISBN 978-2130491095) Raymond Chevallier, Sciences et techniques à Rome

Paris, 1993,128 p. ISBN 2-13-045538-7) Dominique Lecourt (sous sa direction), Dictionnaire d'histoire et de philosophie des sciences, PUF, coll. Quadrige, Paris, 1999,1031

Maurice Gagnon et Daniel Hébert, En quête de science. Introduction à l'épistémologie, Fides, Canada, 2000,305 p. ISBN 2-7621-2143-4) Dominique Lecourt, La philosophie des sciences, PUF, coll. Que sais-je?

Paris, 2001,127 p. ISBN 2-13-052072-3) Ahmed Djebbar, L'âge d'or des sciences arabes, Seuil, coll. Points sciences, Paris, 2001 (ISBN

2746502585) Michel Blay, Dictionnaire des concepts philosophiques, Larousse, coll. CNRS éditions, Paris, 2005,880 p. ISBN 2-03-582657-9) Gaston Bachelard

, La Formation de l'esprit scientifique, Vrin, coll. Biblio textes philosophiques, Paris, 1993,256 p. ISBN 2711611507) Michel serres, Éléments d'histoire des sciences, Bordas, coll. Référents, Paris

, 2003 (ISBN 2047298334) André Pichot, La Naissance de la science. Tome 1: Mésopotamie, Égypte, Gallimard, coll. Folio Essais, 1991 (ISBN 2-07-032603-9) Thomas Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques, Flammarion, coll. Champs

, Paris, 1993 (ISBN 2-08-081115-0) Gilles-Gaston Granger, La science et les sciences, PUF, coll. Que sais-je?

Paris, 1993 (ISBN 2-13-0450776) Geoffrey Ernest Richard Lloyd, Une histoire de la science grecque, La Découverte, coll. Points Science, 1990 Hervé Barreau

, L'épistémologie, PUF, coll. Que sais je? 2008 (ISBN 978-2-13-056648-9) René Taton (dir.

Histoire générale des Sciences (t. 1: La Science antique et médiévale; t. II: La Science moderne), PUF, 1957 modifier Généralités sur la science

Alan Chalmers, Qu'est-ce que la science? Popper, Kuhn, Lakatos, Feyerabend, Le livre de poche, 1990 (ISBN 9782253055068) Bruno Latour, La science en action.

Introduction à la sociologie des sciences, La Découverte, 2005,664 p. ISBN 978-2707145468) Ahmed Moulaye et Salah Ould, De Thalès à Einstein, l'histoire de la science à travers ses grands hommes, 2007

(ISBN 978-2-7590-0251-1) Jean-françois Dortier (dir. Une histoire des sciences humaines, Sciences humaines éditions, 2006 (ISBN 2-912601-36-3) Jean-marie Nicolle, Histoire des méthodes scientifiques:

du théorème de Thalès au clonage, Bréal, Rosny, 2006 (ISBN 2-7495-0649-2) Jean-paul Charrier, Scientisme et Occident:

essais d'épistémologie critique, Connaissances et Savoirs, Paris, 2005 (ISBN 2-7539-0061-2) Maurice Gagnon et Daniel Hébert, En quête de science:

introduction à l'épistémologie, Fides, 2000 (ISBN 2-7621-2143-4) Jean-pierre Mohen, L'art et la science:

l'esprit des chefs-d'oeuvre, Gallimard, coll. Sciences, 1998 (ISBN 2-07-059413-0) Le savant et le politique aujourd'hui:

colloque de La villette, Albin michel, coll. Bibliothèque des Idées, 7 juin 1996 (ISBN 2-226-08825-3). organisé par la Cité des sciences et de l'industrie et Le monde

Patrice Flichy, L'innovation technique: récents développements en sciences sociales: vers une nouvelle théorie de l'innovation, La découverte, coll. Sciences et société, 2003 (ISBN 2-7071-4000-7) Nicholas Rescher, Le progrès scientifique:

un essai philosophique sur l'économie de la recherche dans les sciences de la nature, PUF, coll. Sciences, modernités, philosophie, 1993 (ISBN 2-13-045764-9). trad. de l'américain par Irène et Michel Rosier

Robert Oppenheimer, La science et le bon sens, Gallimard, coll. NRF Idées, Paris, 1972,200 p. ISBN 2-7605-1243-6). Extraits en ligne

Paul Feyerabend, Écrits philosophiques, volume 1: Réalisme, rationalisme et méthode scientifique, Dianoia, coll. Fondements de la philosophie contemporaine des sciences, 2005 (ISBN 2-913126-05-7) v d m

Théorie de la connaissance À priori#Concept#Connaissance#Conscience#Contingence#Croyance#Dialectique#Doute#Empirisme#Épistémologie#Espace#Idéalisme#Imagination#Innéisme#Jugement#Jugement analytique#Jugement synthétique a priori#Langage

#Logique#Mémoire#Métaphysique#Nécessité#Nominalisme#Pensée#Phénoménologie#Philosophie du langage#Principe de causalité#Principe de raison suffisante#Psychologie cognitive#Pyrrhonisme#Raison#Rationalisme#Réalisme#Réalité

#Scepticisme#Science#Sciences cognitives#Sociologie de la connaissance#Solipsisme#Temps#Transcendantal#Universalité#Vérité Portail de l'histoire des sciences Portail sur les sciences

Ce document provient de http://fr. wikipedia. org/wiki/Science Catégories: Philosophie des sciences Sciences

Catégories cachées: Article à référence nécessaire Portail: Histoire des sciences/Articles liés Outils personnels Nouvelles fonctionnalités Créer un compte

ou se connecter Espaces de noms Article Discussion Variantes Affichages Lire Modifier Afficher l'historique

Actions Rechercher Navigation Accueil Portails thématiques Index alphabétique Un article au hasard Contacter Wikipédia Contribuer Aide Communauté Modifications récentes Accueil des nouveaux arrivants Faire un don


< Précédent - Suivant >


Overtext Web Module V3.0 Alpha
Copyright Acetic, Semantic-Knowledge, 1994-2010