Sommaire : Sciences: Science physique:


http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A8ne_sulfur%C3%A9

mais c'est l'ion hydronium qu'on fait réagir) sur le sulfure de fer obtenu à la première étape. il se produit immédiatement un dégagement intense de sulfure d'hydrogène bien reconnaissable à son odeur qualifiée dans les manuels scolaires de"nauséabonde,


http://fr.wikipedia.org/wiki/Monoxyde_de_carbone

+la molécule est composée d'un atome de carbone et d'un atome d'oxygène. Ce corps composé est à l'état gazeux dans les conditions normales de pression et de température

Les orbitales moléculaires qui décrivent la structure du monoxyde de carbone sont relativement semblables à celle du diazote N 2. Les deux molécules ont chacune quatorze électrons et quasiment la même masse molaire.

on pourrait penser que l'atome de carbone est divalent dans le mésomère C=O,

La cinétique de cette réaction réversible est favorisée par des surfaces de métaux et d'oxydes métalliques, par exemple le fer et ses oxydes.

Si la réaction a lieu avec une cinétique suffisante, elle est réalisée à moitié vers 700°C,


http://fr.wikipedia.org/wiki/Sant%C3%A9

Un certain nombre de polluants (dioxines, pesticides, radiations, leurres hormonaux, etc. sont suspectés d'être, éventuellement à faibles ou très faibles doses responsables d'une délétion de la spermatogenèse ou d'altération des ovaires ou des processus de fécondation puis de développement de l'embryon.

chimique aux radiations ionisantes, ou sonore, ou lumineuse (ces facteurs pouvant additionner ou multiplier leurs effets) est également une source importante de maladies


http://fr.wikipedia.org/wiki/Poussi%C3%A8re

ou de radionucléides dans certaines mines (d'uranium par exemple La poussière contient des spores de champignons, de mousses, de fougères et des pollens éventuellement naturellement allergènes et/ou dans le cas de nombreux pollens,

Des particules toxiques, radioactives contaminantes peuvent être apportées au domicile avec les vêtements de travail par ceux


http://fr.wikipedia.org/wiki/Biom%C3%A9thanisation

Digestion anaérobique Compostage Incinération Décharge Déchèterie Égout Centre d'enfouissement Épuration des eaux Méthanisation Minimisation de déchet Recyclage Séquestration du dioxyde de carbone Gestion des déchets radioactifs Traitement biomécanique


http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thanisation

Digestion anaérobique Compostage Incinération Décharge Déchèterie Égout Centre d'enfouissement Épuration des eaux Méthanisation Minimisation de déchet Recyclage Séquestration du dioxyde de carbone Gestion des déchets radioactifs Traitement biomécanique


http://fr.wikipedia.org/wiki/Radioactivit%C3%A9

Radioactivité-Wikipédia Radioactivité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre Aller à: Navigation, rechercher Pour les articles homonymes, voir Radio

Pictogramme signalant un risque d'irradiation #La radioactivité, phénomène qui fut découvert en 1896 par Henri Becquerel sur l'uranium

et très vite confirmé par Marie Curie pour le radium, est un phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables, dits radioisotopes,

se transforment spontanément (désintégration) en dégageant de l'énergie sous forme de rayonnements divers, pour se transformer en des noyaux atomiques plus stables ayant perdu une partie de leur masse.

Les rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas, des rayons a, des rayons ß ou des rayons

Les radioisotopes les plus fréquents dans les roches terrestres sont l'isotope 238 de l'uranium (238 U), l'isotope 232 du thorium (232 Th),

et surtout l'isotope 40 du potassium (40 K). Outre ces isotopes radioactifs naturels encore relativement abondants, il existe dans la nature des isotopes radioactifs en abondances beaucoup plus faibles.

Il s'agit notamment des éléments instables produits lors de la suite de désintégrations des isotopes mentionnés, par exemple de divers isotopes du radium et du radon

Un des radioisotopes naturels les plus utilisés par l'homme est l'isotope 235 de l'uranium (235 U)

c'est-à-dire l'isotope 14 du carbone (14 C). Ce dernier est produit constamment dans la haute atmosphère par des rayons cosmiques interagissant avec l'azote,

et se détruit par désintégrations radioactives à peu près au même taux qu'il est produit, de sorte qu'il se produit un équilibre dynamique

Les rayonnements a, ß et? produits par la radioactivité sont des rayonnements ionisants qui interagissent avec la matière

en provoquant une ionisation L'irradiation d'un organisme entraîne des effets qui peuvent être plus ou moins néfastes pour la santé, selon les doses de radiation reçues,

la durée d'exposition (aiguë ou chronique) et le type de rayonnement concerné. Elle peut être associée à une contamination radioactive surfacique (fixée

ou non fixée), ou volumique (appelée aussi atmosphérique Sommaire 1 Historique 2 Les transformations nucléaires 2. 1 Les transformations isobariques 2. 1. 1 Les émissions bêta 2. 1. 1. 1 L'émission bêta

moins 2. 1. 1. 2 L'émission bêta plus 2. 1. 2 La capture électronique 2. 2 L'émission alpha 3 Loi de désintégration radioactive 4

Interaction entre les rayonnements et la matière 5 Mesure de radioactivité 5. 1 Grandeurs objectives 5. 2 Grandeurs subjectives 5. 3 Les réseaux de mesures 6 Origines

de la radioactivité 6. 1 Radioactivité naturelle 6. 2 Radioactivité artificielle 7 Radioprotection 7. 1 Substance radioactive 7. 2 Risque sanitaire 7. 3

Dose radiative 7. 4 Dose équivalente 7. 5 Radioprotection 7. 5. 1 Irradiation 7. 5. 2 Contamination radioactive 7. 5

. 3 Alimentation 8 Notes et références 9 Annexes 9. 1 Articles connexes 9. 1. 1 Principaux isotopes radioactifs 9. 2 Liens externes

modifier Historique Poudre Tho-Radia, à base de radium et thorium, selon la formule du Dr Alfred Curie

La radioactivité fut découverte en 1896 par Henri Becquerel (1852-1908), lors de ses travaux sur la phosphorescence:

les matières phosphorescentes émettent de la lumière dans le noir après expositions à la lumière,

et Becquerel supposait que la lueur qui se produit dans les tubes cathodiques exposés aux Rayons x pouvait être liée au phénomène de phosphorescence.

À première vue, ce nouveau rayonnement était semblable au rayonnement X, découvert l'année précédente (en 1895) par le physicien allemand Wilhelm Röntgen (1845-1923.

que la radioactivité est nettement plus complexe que le rayonnement X. En particulier, ils trouvèrent qu'un champ électrique

ou magnétique sépare les rayonnements uraniques en trois faisceaux distincts, qu'ils baptisaient a, ß et?.

et que les rayonnements? étaient neutres. En outre, la magnitude de la déflection indiquait nettement que les particules a étaient bien plus massives que les ß

on pouvait conclure que le rayonnement a est constitué d'hélions, autrement dit de noyaux d'hélium (4 He).

que les rayons ß sont composés d'électrons comme les particules dans un tube cathodique, et que les rayons?

sont, tout comme les Rayons x, des photons très énergétiques. Par la suite, on découvrit que de nombreux autres éléments chimiques ont des isotopes radioactifs.

Ainsi, en traitant des tonnes de pechblende, une roche uranifère, Marie Curie réussit à isoler quelques milligrammes de radium

mais qu'on arrive à distinguer à cause de la radioactivité du radium Les dangers de la radioactivité pour la santé ne furent pas immédiatement reconnus.

Ainsi, Nikola Tesla (1856-1943), en soumettant volontairement en 1896 ses propres doigts à une irradiation par des Rayons x,

constata que les effets aigus de cette irradiation étaient des brûlures qu'il attribua, dans une publication, à la présence d'ozone.

D'autre part, les effets mutagènes des radiations, en particulier les risques de cancer, ne furent découverts qu'en 1927 par Hermann Joseph Muller (1890-1967.

Avant que les effets biologiques des radiations ne soient connus, des médecins et des sociétés attribuaient aux matières radioactives des propriétés thérapeutiques:

le radium, en particulier, était populaire comme tonifiant, et fut prescrit sous forme d'amulettes ou de pastilles.

arguant que les effets des radiations sur le corps n'étaient pas encore bien compris. Durant les années 1930, les nombreuses morts

La désintégration (en physique, elle correspond à la transformation de la matière en énergie) d'un noyau radioactif peut entraîner l'émission de rayonnement a,

ß-ou ß+.Ces désintégrations sont accompagnées souvent de l'émission de photons de haute énergie ou rayons gamma,

que celles des Rayons x, étant de l'ordre de 10-9 m ou inférieures. Cette émission gamma(?

résulte de l'émission de photons lors de transitions nucléaires: du réarrangement des charges internes du noyau nouvellement formé,

Radioactivité ß modifier L'émission bêta moins Émission d'une particule ß-(électron), fortement ionisante

La radioactivité bêta moins (ß-)affecte les nucléides X présentant un excès de neutrons. Elle se manifeste lors de réactions isobariques par la transformation dans le noyau d'un neutron en proton,

le phénomène s'accompagnant de l'émission d'un électron (ou particule bêta moins) et d'un antineutrino électronique?

e modifier L'émission bêta plus La radioactivité bêta plus (ß+)ne concerne que les nucléides présentant un excès de protons.

Elle se manifeste par la transformation dans le noyau d'un proton en neutron, le phénomène s'accompagnant de l'émission d'un positron (ou positon, encore appelé particule bêta plus=antiélectron) et d'un neutrino électronique?

e L'émission d'un rayonnement ß+par un noyau n'est possible que si l'énergie disponible est supérieure à 1, 022 Mev (soit la masse de deux électrons).

Car le bilan énergétique, qui est la différence entre l'énergie initiale et l'énergie finale donne:

Q=(m (X)# m (Y)# m e#m? C 2, où m? C 2 est négligeable,

puisque de l'ordre de quelques ev Q=(X) C 2#Z m e C 2#(Y) C 2+(Z#1) m e C 2#m e C

2, avec (X) C 2 et (Y) C 2 les énergies des atomes X et Y

Q=((X)#(Y)# 2 m e) C 2=Qß+.+La réaction n'est donc possible que si Q>0 c'est-à-dire que si((X)#(Y)) C 2>2 m e C 2=1, 022 Mev

modifier La capture électronique Article détaillé: Capture électronique La capture électronique (e) ne concerne que des nucléides

qui présentent un excès de protons et dont l'énergie disponible (dans la réaction potentielle) n'est pas nulle

modifier L'émission alpha Émission d'une particule alpha (noyau d'hélium), très fortement ionisante

Radioactivité a On parle 1 de radioactivité alpha (a) pour désigner l'émission d'un noyau d'hélium ou hélion

Ces hélions, encore appelés particules alpha, ont une charge 2 e, et une masse de 4, 001 505 8 unités de masse atomique

modifier Loi de désintégration radioactive Article détaillé: Décroissance radioactive Un radioisotope quelconque a autant de chances de se désintégrer à un moment donné qu'un autre radioisotope de la même espèce,

et la désintégration ne dépend pas des conditions physico-chimiques dans lesquelles le nucléide se trouve. En d'autres termes, la loi de désintégration radioactive est une loi statistique

Soit N (t) le nombre de radionucléides d'une espèce donnée présents dans un échantillon à un instant t quelconque.

Comme la probabilité de désintégration d'un quelconque de ces radionucléides ne dépend pas de la présence des autres radionucléides ni du milieu environnant,

le nombre total de désintégrations dn pendant un intervalle de temps dt à l'instant t est proportionnel au nombre de radionucléides de même espèce N présents et à la durée dt de cet intervalle:

c'est une loi de décroissance exponentielle. On a en effet d N=#?=#N d t

Le signe moins(#)vient de ce que N diminue au cours du temps, de sorte que la constante? est positive En intégrant l'équation différentielle précédente,

on trouve le nombre N (t) de radionucléides présents dans le corps à un instant t quelconque,

sachant qu'à un instant donné t=0 il y en avait N 0 N (t)= N 0 e#?

à laquelle la moitié d'un échantillon radioactif est désintégré, lorsque le nombre de noyaux fils est égal au nombre de noyaux pères.

modifier Interaction entre les rayonnements et la matière Pouvoir de pénétration (exposition externe. Les particules a sont arrêtées par une feuille de papier.

Le rayonnement? est atténué (mais jamais arrêté) par de grandes épaisseurs de matériaux denses (écrans en plomb très utilisés

Rayonnements ionisants Les rayonnements ionisants provoquent tous au sein de la matière des ionisations et des excitations. La façon dont se produisent ces ionisations dépend du type de rayonnement considéré

rayonnement a: un noyau atomique instable émet une particule lourde chargée positivement constituée de deux protons et de deux neutrons (noyau d'hélium-4)

. En traversant la matière, cette particule interagit principalement avec le cortège électronique des atomes du matériau traversé,

ce qui les excite ou les ionise. Ce mécanisme se produit sur une très courte distance

car la section efficace d'interaction est élevée: le pouvoir de pénétration des rayonnements alpha est faible (une simple feuille de papier

ou 4 à 5 cm d'air les arrêtent totalement) et par conséquent le dépôt d'énergie par unité de longueur traversée sera élevé.

Cette énergie dissipée dans la matière traversée se traduira par des excitations et des ionisations et donne lieu à des rayonnements secondaires. rayonnement ß:

-un noyau atomique instable émet une particule légère et chargée négativement (un électron) qu'une feuille d'aluminium peut arrêter.

Cependant ce rayonnement interagit avec la matière en provoquant des excitations et des ionisations par diffusion.

Le parcours des électrons dans la matière est plus important que celui des particules alpha (de l'ordre de quelques mètres maximum dans l'air.

La perte d'énergie du rayonnement bêta par unité de longueur traversée sera, toute autre chose étant égale,

moindre que celle du rayonnement alpha. Il en sera donc de même du nombre d'excitation et d'ionisation produite par unité de longueur.

Dans certains cas (électron de forte énergie et matériau traversé de masse atomique élevée) l'émission d'un rayonnement de freinage électromagnétique est possible. rayonnement ß+:

+un noyau atomique instable émet une particule légère et chargée positivement (un positron) qui interagit immédiatement avec un électron du milieu provoquant son annihilation et la production de deux rayons gamma de 511 kev chacun. rayonnement?:

un noyau atomique qui ne souffre pas d'un déséquilibre baryonique, mais qui se trouve dans un état d'énergie instable,

émet un photon très énergétique, donc très pénétrant, pour atteindre un état d'énergie stable;

il faut environ 1 à 5 centimètres de plomb pour l'absorber 2. Il n'y a guère de différence entre les Rayons x durs et le rayonnement?#

#seul leur origine les différencie. En général, l'émission de rayons? suit une désintégration a ou ß,

car elle correspond à un réarrangement des nucléons, et notamment à une réorganisation de la charge électrique à l'intérieur du nouveau noyau.

On rencontre donc fréquemment un noyau radioactif émettant simultanément plusieurs types de rayonnements: par exemple, l'isotope 239 du plutonium (239 Pu) est un émetteur a#?

#l'isotope 59 du fer (59 Fe) est un émetteur ß#?.#Le rayonnement gamma est un faisceau de photons sans charge électrique ni masse.

En traversant la matière, il provoque trois types d'interactions: l'effet photo-électrique; la création de paires;

Le rayonnement gamma et les neutrons ont un fort pouvoir de pénétration dans la matière plusieurs décimètres de béton pour le rayonnement?;

un écran en plomb d'une épaisseur de 50 mm arrête 90%du rayonnement?(écran dixième

Rayonnement neutronique: la fission nucléaire et la fusion nucléaire produisent des neutrons en quantités importantes. Ces neutrons se diffusent dans l'environnement du réacteur.

Ils nécessitent des protections neutroniques et des compteurs dosimétriques spécialisés. La nature des lois physiques permettant de calculer les parcours

ou l'atténuation des rayonnements dans la matière est différente selon les rayonnements considérés les rayonnements gamma et les flux neutroniques ne sont arrêtés jamais complètement par la matière.

C'est pourquoi le flux de photons émergeant d'un écran sera faible, voire quasi-indétectable,

mais jamais nul. Voir Couche de demi-atténuation; les lois physiques qui traduisent le parcours des rayonnements alpha

et bêta montrent qu'au delà d'une certaine distance, il est impossible que des particules puissent être retrouvées:

le rayonnement incident peut donc être bloqué complètement par un matériau qui joue le rôle d'écran.

Voir Parcours d'une particule. modifier Mesure de radioactivité modifier Grandeurs objectives Ces grandeurs objectives sont mesurables à l'aide d'appareils de physique (compteurs, calorimètres, horloges

L'activité d'une source radioactive se mesure en becquerels (Bq), unité correspondant au nombre de désintégrations par seconde, en hommage à Henri Becquerel.

On utilise quelquefois (en biologie par exemple) le nombre de désintégrations par minute. L'activité massique ou volumique est utilisée plus souvent.

Elle correspond à l'activité rapportée à la masse (Bq/kg) ou au volume de l'échantillon mesuré (Bq/L ou Bq/m). Le curie (Ci) était utilisé autrefois:

il se définit comme l'activité d'un gramme de radium, soit 37×10 9 désintégrations par seconde,

il mesure l'exposition aux rayonnements X et gamma (la charge d'ions libérée dans la masse d'air.

c'est-à-dire en gray par seconde (Gy/s). La dose équivalente, H, pour laquelle chaque rayonnement doit être pondéré pour tenir compte de leur nocivité respective.

et tissus T irradiés. Elle rend compte du risque d'apparition de cancer. L'unité utilisée est également le sievert.

utilisée pour les mesures de l'exposition des personnes aux radiations ionisantes dans le cadre de leur profession.

Des réseaux de mesures (plus ou moins organisés, complets et accessibles au public, selon les pays) couvrent la planète pour mesurer les variations de radioactivité dans l'eau, l'air, la flore, la faune, les aliments, etc.

En France, depuis février 2010, l'ASN a réuni l'essentiel de ces réseaux (l'équivalent d'environ 15 000 mesures mensuelles depuis début 2009) en un seul portail, le Réseau national de mesures de la radioactivité de l'environnement 3,

modifier Origines de la radioactivité Nature de la source Exposition humaine à la radioactivité selon l'OMS 4:

msv par personne et par an Radioactivité naturelle en %Radioactivité artificielle en %Radon (gaz radioactif naturel dense souvent présent dans les rez-de-chaussée

1, 3 42 %Irradiation d'origine médicale (radiographies, scanners, radiothérapies, etc 0, 6 20 %Éléments absorbés par alimentation (essentiellement du potassium 40 contenu naturellement dans les aliments

0, 5 16 %Rayonnement cosmique 0, 4 13 %Rayonnement interne 0, 2 6 %Autres origines artificielles sauf énergie nucléaire civile (industries minières diverses, retombées atmosphériques des essais nucléaires militaires, instruments de mesure, certaines méthodes de mesure industrielles (telles le contrôle de soudures par gammagraphie), etc

0, 1 3 %Énergie nucléaire civile 0, 01 0, 3 %Total 3, 1 77 %23 %Selon une étude de Billon S. et Al 5, l'exposition naturelle à la radioactivité représenterait environ 2, 5 msv sur un total de 3,

5. Cette dose peut varier de 1 à 40 msv, selon l'environnement géologique et les matériaux d'habitation.

Il existe aussi le rayonnement interne du corps: la radioactivité naturelle des atomes du corps humain se traduit par environ 8 000 désintégrations par seconde (8 000 Bq.

Ce taux est dû principalement à la présence de carbone 14 et de potassium 40 dans notre organisme

On parle de radioactivité naturelle pour désigner les sources non produites par les activités humaines,

comme celle issue du radon, de la terre, ou du rayonnement cosmique. A contrario, on parle de radioactivité artificielle pour désigner la radioactivité due à des sources produites par les activités humaines:

réalisation d'examens médicaux (tels les radiographies, tomodensitométries, scintigraphies, radiothérapies), éléments transuraniens synthétiques, concentrations artificiellement élevées de matières radioactives ou production artificielle de rayons gamma (dans un accélérateur de particules, par exemple).

) Physiquement, il s'agit exactement du même phénomène modifier Radioactivité naturelle La principale source de radioactivité est les radioisotopes existants dans la nature et produits lors des explosions des supernovas.

On trouve des traces de ces éléments radioactifs et de leurs descendants dans tout notre environnement:

un roc de granite contient des traces d'uranium qui, en se désintégrant, émettent du radon

Les isotopes qui ont subsisté depuis la formation de notre système solaire sont ceux dont la période radioactive est très longue:

pour l'essentiel, l'uranium et le thorium. Du fait de leur durée de vie très longue, leur activité massique est nécessairement très faible,

et ces composés naturels ne constituent généralement pas un danger important en terme de radiotoxicité justifiant des mesures de radioprotection

Le rayonnement tellurique dû aux radionucléides présents dans les roches (uranium, thorium et descendants) est d'environ 0,

50 msv par an en France 5. Il peut cependant être bien plus important dans certaines régions où la roche est concentrée très en uranium (régions granitiques telles la Forêt-Noire en Allemagne, la Bretagne et le Massif central en France) ou en thorium (région du Kérala en Inde

Au rayonnement dû aux éléments de longue durée de vie s'ajoute celui des radioisotopes qui forment leur chaîne de désintégration.

Ces éléments sont généralement à demi-vie beaucoup plus courte, mais de ce fait, ils ne sont présent qu'en quantité très faible:

les lois de la décroissance radioactive font qu'à l'équilibre séculaire, leur activité est la même que celle de l'élément père

Parmi ces descendants il faut citer la présence d'un gaz radioactif dense: le radon.

et est ainsi responsable à lui seul de la plus grande part de l'exposition humaine moyenne à la radioactivité:

Il entraine alors une exposition interne conséquente à cause de ces descendants à période radioactive courte (dont fait notamment partie le polonium

les rayons cosmiques. Le vent solaire, et le champ magnétique qu'il entraine, dévient une partie des rayons cosmiques interstellaires;

le champ magnétique terrestre (la ceinture de Van allen) dévie la majeure partie de ceux approchant la Terre.

La part due au rayonnement cosmique représente environ 0, 32 ngy/h 6 au niveau de la mer.

Ce rayonnement extraterrestre, par un phénomène de spallation à partir des noyaux plus lourds présents dans la haute atmosphère, entraine la production de rayonnements et de particules ionisantes secondaires ou tertiaires (neutrons, électrons, alpha, ions, etc...

entre autres, de la production de radionucléides cosmiques sur notre planète tels le carbone 14 et le tritium.

modifier Radioactivité artificielle L'activité humaine est une autre source majeure de rayonnements ionisants. Principalement, pour 20%du total des expositions humaines à la radioactivité, par les activités médicales:

production de radionucléides par cyclotron (pour les scintigraphies et TEP par exemple). ) Le reste, représentant 3%du total des expositions humaines, est produit, par ordre d'importance, par

diverses industries minières, centrales au charbon; l'armée: retombées d'essais nucléaires, bombes nucléaires; l'énergie nucléaire civile (0, 3%du total des expositions:

émissions, fuites et production de déchets radioactifs; accidents: catastrophe de Tchernobyl; la recherche: recherche en physique des particules (CERN Suisse, GANIL France). Note:

L'imagerie médicale au moyen de Rayons x produit la plus forte dose d'exposition humaine aux rayonnements ionisants. On ne parle

cependant pas de radioactivité car les Rayons x ne sont issus pas de réactions nucléaires mais d'excitation électronique de l'atome

modifier Radioprotection Article détaillé: Radioprotection modifier Substance radioactive Une substance radioactive au sens réglementaire est une substance

qui contient des radionucléides, naturels ou artificiels, dont l'activité ou la concentration justifie un contrôle de radioprotection 7. Un contrôle de radioprotection doit être établi

dès lors que le débit de dose maximal susceptible d'être reçu par une personne présente est supérieur à 2. 5 Sv/h. 8 A contrario,

si le débit de dose maximal subi est indiscutablement inférieur à cette valeur, la substance ou le produit ne relèvent pas de la législation sur la radioprotection,

Une substance radioactive doit être repérée par le symbole#(Unicode 2622, UTF-8 E2 98 A2

Syndrome d'irradiation aiguë et Faibles doses d'irradiation Les conséquences de la radioactivité sur la santé sont complexes.

Le risque pour la santé dépend non seulement de l'intensité du rayonnement et la durée d'exposition,

mais également du type de tissu concerné#les organes reproducteurs sont 20 fois plus sensibles que la peau.

Les effets sont différents selon le vecteur de la radioactivité exposition à des rayonnements ionisants par une source radioactive à distance;

contamination radioactive si par exemple l'on ingère ou inhale un produit radioactif. Les normes internationales, basées sur les conséquences épidémiologiques de l'explosion des bombes d'Hiroshima

et Nagasaki, partent du principe que le risque pour la santé est proportionnel à la dose reçue et

que toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique (CIPR 1990 La réglementation pour la protection contre les radiations ionisantes est basée sur trois recommandations fondamentales

justification: on ne doit adopter aucune pratique conduisant à une irradiation, à moins qu'elle ne produise un bénéfice suffisant pour les individus exposés

ou pour la société, compensant le préjudice lié à cette irradiation; optimisation: l'irradiation doit être au niveau le plus bas

que l'on peut raisonnablement atteindre; limitation de la dose et du risque individuels: aucun individu ne doit recevoir des doses d'irradiation supérieures aux limites maximum autorisées.

De récentes études de l'IRSN s'intéressent aux effets de la contamination radioactive chronique,

qui même à des faibles doses, pourraient ne pas être négligeables, et pourraient provoquer différentes pathologies atteignant certaines fonctions physiologiques (système nerveux central, respiration, digestion,

reproduction) 9. Mais cette vision est contestée, et d'autres acteurs, dont notamment l'Académie de médecine, estiment

>100 msv#h-1. L'environnement naturel émet un rayonnement variant de 0, 2 Sv#h-1 à 1 Sv#h-1, avec une moyenne de 0, 27 Sv#h

Débit de dose radioactive et Faibles doses d'irradiation modifier Dose équivalente Articles détaillés: Équivalent de dose et Équivalent de dose efficace

La dose équivalente est la mesure de dose cumulée d'exposition continue aux radiations ionisantes durant une année, avec des facteurs de pondération.

La dose cumulée d'une source radioactive artificielle devient dangereuse à partir de 500 msv (ou 50 rem), dose

En 1992, la dose efficace (E) maximale pour une personne travaillant sous rayonnements ionisants était fixée à 15 msv sur les 12 derniers mois en Europe (CERN et Angleterre) et à 50 msv sur les 12 derniers mois

modifier Irradiation Article détaillé: Irradiation En France, la réglementation fixe les limites annuelles de radiation à 20 msv (2 rem) pour les travailleurs et à 1 msv (0, 1 rem) pour la population

Les facteurs qui protègent des radiations sont D istance (la variation du débit de dose (DDD) est inversement proportionnelle au carré de la distance à la source;

À ctivité (en centrale nucléaire, on effectue diverses opérations pour enlever les sources des conduits; T emps (la dose est proportionnelle au temps;

rester le moins longtemps près de la source; Écran (plomber, recouvrir d'acier, bétonner, immerger la source, par exemple).

) Certains comportements sont susceptibles d'entraîner une surexposition à la radioactivité: un patient qui passe 5 radiographies aux Rayons x peut subir une dose de 1 msv;

les passagers et le personnel navigant des avions de ligne, ainsi que les astronautes en orbite, peuvent subir une dose voisine lors d'une éruption solaire très intense.

une exposition prolongée accroît le risque d'irradiation modifier Contamination radioactive Article détaillé: Contamination radioactive

En zone contaminée par des poussières radioactives, on se protège par une hygiène très stricte:

confinements; tenue étanche ventilée (TEV), heaume ventilé avec surtenue, et/ou autres protections; nettoyage des surfaces de travail;

précautions pour éviter de soulever la poussière. Les mesures sont réalisées au moyen de contaminamètres équipés de sonde a ou ß unités de mesure:

Contamination radioactive La Communauté européenne a fixé des doses de radioactivité à ne pas dépasser dans les aliments:

le lait ne doit pas dépasser 500 Bq/l pour l'iode 131. Dans certains länder allemands, les normes sont beaucoup plus sévères (100 Bq/l en Sarre, 20 Bq/l en Hesse et Hambourg

Dictionnaire Hachette De physique, Hachette, Paris. ISBN 2-01-007597-8#Physique, Eugène HECHT, De boeck, 1999, p. 1099#Réseau national de mesures

de la radioactivité de l'environnement#Jean-marc Jancovici: À propos de quelques objections fréquentes sur le nucléaire civil#a et b French population exposure to radon, terrestrial gamma and cosmics ray, Billon S. et Al, Radiation Protection Dosimetry, 2005,

Vol 113 n°3#(en) pdf UNSCEAR 2000#Code de l'environnement, Article L542-1-1.#Arrêté du 15 mai 2006 relatif aux conditions de délimitation et de signalisation des zones surveillées

ou interdites compte tenu de l'exposition aux rayonnements ionisants, ainsi qu'aux règles d'hygiène, de sécurité et d'entretien qui y sont imposées 1#Le figaro. fr#Faibles doses de radioactivité:

une révolution dans la radioprotection par Emmanuel Grenier (Source: Fusion n°77,1999 modifier Annexes Sur les autres projets Wikimédia

Radioactivité sur Wikimedia Commons (ressources multimédia) Radioactivité sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel) Radioactivité sur Wikiversity (communauté pédagogique libre

Liste des unités de mesure de radioactivité Radioisotope Table des isotopes Tableau périodique des éléments Période radioactive Décroissance radioactive Période biologique Rayonnement ionisant Radioprotection Radioactivité alpha Radioactivité

bêta Radioactivité gamma Radiotoxicologie Elaphomyces granulatus (champignon bioaccumulateur et bioconcentrateur, à l'origine de la contamination de sangliers) Cassure chromosomique Organisme radiorésistant Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs

modifier Principaux isotopes radioactifs 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11

235 U et 238 U Voir aussi la Carte des nucléides modifier Liens externes Commission internationale de protection radiologique (CIPR) Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) Société française de radioprotection (SFRP) Laradioactivite. com (Un site expliquant ce qu'est réalisé la radioactivité

par des chercheurs du CNRS) Articles de février et mars 1896 d'Henri Becquerel, et analyse de ces articles sur le site Bibnum La découverte de la radioactivité artificielle, texte de 1935 de Joliot,

et analyse sur le site Bibnum (en) Liste d'accidents (Johnston's Archive v d m

Radioactivité Radioactivité a Radioactivité ß Rayon gamma Radioactivité de clusters Double désintégration bêta Double capture électronique Conversion interne Transition isomérique Fission spontanée

Autres processus Processus d'émission Émission de neutron Émission de positron Émission de proton Capture

Capture électronique Capture neutronique Nucléosynthèse stellaire Chaîne proton-proton Cycle carbone-azote-oxygène Réaction alpha Réaction triple alpha Combustion du carbone Combustion du néon Combustion de l'oxygène Combustion du silicium

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